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Essai détaillé / Renault 4 E-Tech Electric 150 HP Comfort Range: Retour malin

Rédigé par Laurent Blairon le

La nouvelle Renault 4 électrique ne vient pas réinventer la roue, elle diffuse subtilement l’esprit ludique et polyvalent de la mythique 4L, une taille au-dessus de la R5 E-Tech et avec un comportement légèrement plus posé. Luca de Meo a-t-il fait un caprice avant de partir, ou a-t-il tout compris à la voiture électrique européenne? Texte : Laurent Blairon | Photos : Dennis Noten

  • Avis Rédaction 16.60 /20

Est-ce que nous pensons directement à la «4L» des origines quand on observe cette nouvelle Renault 4 E-Tech? Un peu, forcément, mais nous la trouvons surtout très jolie dans l’absolu et conforme aux canons de notre époque. La frêle et bringuebalante Renault 4 de 1961 est bien loin de l’assise robuste et des épaules carrées de la dernière Renault à batterie. En y regardant bien, son look nous semble plus proche de celui d’une Jeep Avenger que d’une authentique Renault 4. C’est un fait: cette voiture dégage quelque chose. On n’ira pas jusqu’à dire qu’il s’agit du nouveau déplaçoir à la mode dans les villes branchées, mais en tout cas on la remarque.
Au-delà du débat historique, la nouvelle Renault 4 E-Tech a beaucoup de sens. Tout d’abord en tant qu’alternative plus spacieuse à la Renault 5 E-Tech, sur base des mêmes fondements et en restant dans l’esprit rétro. Et en restant sous les prestations d’un Scenic, plus commun. Une façon habile pour la marque au losange de tenter d’augmenter la part de l’électrique dans les chiffres de vente tout en restant dans les clous des sévères normes CO₂ dictées par Bruxelles. Cela semble bien vu de la part de Luca de Meo, aujourd’hui parti, mais sans qui la R4 n’aurait jamais vu le jour. À présent, reste à la vendre. Et ça, ce n’est plus son problème…

LE CONCEPT
Il n’y a pas plus français que la Renault 4 E-Tech. Certes, il y a l’histoire, la culture populaire, et les souvenirs marquants d’une automobile qui s’est installée – longtemps – dans le paysage automobile franco-belge – pour ma part, celui d’une voisine (française) m’emmenant à l’école dans sa 4L beige immatriculée dans le «59»... D’un point de vue rationnel, la voiture est quasi entièrement produite en France. Si vous faites partie des nombreux Belges sautant la frontière pour remplir leur caddie, du côté de Louvroil, vous passez juste devant sa maternité, la Manufacture de Maubeuge (comme le Kangoo) . Le moteur est réalisé dans l’usine de Cléon. Le pack (le carter) des batteries est moulé à Ruitz. Et les batteries sortent depuis peu des installations flambant neuves de Douai. Ce qui vaut à la Renault 4 le label «Origine France Garantie», un argument commercial fort. Eh oui, le made in Maubeuge a toutes les chances de devenir un label de distinction automobile.
La 4 E-Tech est le second modèle d’une triplette rétro-électrique décidée par l’ex-grand boss, Luca de Meo. On connaît déjà la R5 et, l’an prochain, ce sera au tour de la Twingo E-Tech. La R4 est le haut de gamme et la plus grande des trois. Les trois reposent sur la plateforme AmpR Small, mais dans une version étirée pour la R4, ce qui la place dans le segment B+, celui des véhicules de taille comparable à celles des citadines polyvalentes (segment B), mais plus généreuse en espace intérieur, en esprit familial.
Les designers ont fait un joli travail, en nous faisant paraître la 4 plus grosse qu’elle ne l’est en réalité. Mètre en main, par rapport à une Renault 5, elle mesure 22 cm de plus en longueur, mais surtout 8 cm de plus en empattement (2,62 m). La hauteur prend 5 bons centimètres et la garde au sol passe de 145 à 181 mm. Pas beaucoup, mais ça change tout.

  • Compacte vraiment polyvalente
  • Style frais, innovant
  • Coffre vraiment bien pensé et pratique…
  • … mais absence de frunk
  • Pas donnée
  • Autonomie & recharge un peu faibles

Dans cet article : Renault, Renault 4

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