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Essai détaillé / Renault 4 E-Tech Electric 150 HP Comfort Range: Retour malin

Rédigé par Laurent Blairon le

La nouvelle Renault 4 électrique ne vient pas réinventer la roue, elle diffuse subtilement l’esprit ludique et polyvalent de la mythique 4L, une taille au-dessus de la R5 E-Tech et avec un comportement légèrement plus posé. Luca de Meo a-t-il fait un caprice avant de partir, ou a-t-il tout compris à la voiture électrique européenne? Texte : Laurent Blairon | Photos : Dennis Noten

  • Avis Rédaction 16.60 /20

La 4 E-Tech ne sera pas la plus turbulente des Renault électriques. Elle laisse ça aux 5 et Alpine A290. Est-ce que Renault osera une R4 Alpine? Il y a des limites à ne pas franchir… En revanche, Renault a déjà donné un avant-goût d’une version plus épicée avec le concept 4 Sahara, bimoteur et orienté 4x4… Mais revenons à notre mouton, au sens propre et figuré.
Le volant tombe bien en main, mais il est trop chargé dans sa partie arrière: la tige (personnalisable) de marche/arrêt, les palettes du freinage régénératif, les indispensables commodos de clignotants et essuie-glace, sans oublier le module de commande de la radio. À propos de ce dernier — et au risque de nous répéter — on s’étonne de le voir perdurer sur les nouveautés électriques, sachant que ce principe existait déjà sur la Clio… 1. Ne crachons pas trop dans la soupe, après tout, nous sommes les premiers à déplorer la disparition des commandes physiques…
Nous avons utilisé la voiture selon un schéma logique: Eco en ville et le reste du temps en Confort. Le mode Sport rend l’accélérateur un peu plus réactif, mais sans transcender la voiture. Pourtant, elle ne traîne pas, avec un 0 à 100 km/h en 8,5 s et un 1000 mètres départ-arrêté en 31,2 s : la 4 E-Tech file comme jamais une R4 n’a filé. La vitesse de pointe est limitée à 150 km/h, tant pour la version 150 ch que la 120 ch. Cette dernière accélère moins fort, sur le 0 à 100 km/h comme sur le 1000 mètres, mais avec une différence d’à peine une seconde. Nous n’avons pas ressenti le besoin d’une cavalerie plus importante.
Les suspensions sont trop souples pour se la jouer rallyman, le couple déborde vite le grip des pneus à la moindre sortie de virage ou de rond-point un peu nerveuse et l’ESP coupe tout élan. Néanmoins, on insiste: en prenant ses marques, le rythme est actif et pas désagréable! À rythme détendu, la 4 se conduit du bout des doigts, les commandes sont faciles et les réactions rassurantes. Au fil des kilomètres, la R4 devient carrément attachante.
La française doit son bon équilibre général à des liaisons au sol de qualité: pseudo McPherson à l’avant, multibras à l’arrière. Un choix pertinent, alors que de nombreux concurrents optent toujours pour un essieu arrière semi-rigide, moins cher mais moins précis. Cela profite aussi au filtrage, donc à l’insonorisation. À ce sujet, la 4 est gâtée car toutes les versions reçoivent un pare-brise acoustique et sa batterie est isolée par des matériaux de nouvelle génération. Le bilan eût été parfait… sans les pneumatiques 4 saisons de notre modèle d’essai. D’origine, la R4 a droit à des Continental été, au profil moins sonore.
Sur les grands axes, nous nous en remettons le plus souvent aux assistants, dont l’Active Driver Assist (type conduite autonome de niveau 2), très efficace. La R4 E-Tech n’étant ni une enclume ni un poids plume (1.572 kg sur notre certificat de conformité, soit une cinquantaine de plus que la R5 E-Tech 150 Iconic), le châssis atteint l’un des niveaux de confort les plus appréciables du segment. Nous avons choisi pour théâtre de ces photos la citadelle de Namur… et ses nombreux pavés. La R4 les digère avec brio. Dans les virages serrés qui mènent au sommet de ce site historique, le train avant (emprunté aux Clio et Captur) conserve précision et légèreté.
En redescendant dans le centre de la capitale wallonne, on circule à l’aise. Ni trop longue ni trop large, avec de surcroît un diamètre de braquage de 10,8 m, les manœuvres sont naturelles. On ne craint pas de monter sur une bordure, grâce à sa garde au sol de 18 cm. La direction assistée se montre bien calibrée à basse allure. Le mode One Pedal est un plus indéniable, mais il faut s’y habituer car l’effet est plutôt puissant. Sur le troisième niveau de récupération d’énergie en décélération, la R4 ralentit déjà assez vite jusqu’à l’arrêt complet, même en pente prononcée.
Dans la ville, seule la visibilité arrière est moyenne et la caméra de recul est indigne de l’équipement (lire encadré Connectivité). Enfin, le freinage mérite d’être souligné: mordant, progressif et surtout endurant. En pleine charge, lors de sollicitations répétées, le système conserve longtemps son efficacité.

Dans cet article : Renault, Renault 4

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