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Essai détaillé / DS No8 FWD Long Range 245: Volte-face

Rédigé par Laurent Blairon le

La relève d’un modèle marqué par l’échec commercial suscite une question légitime: acharnement ou renaissance? Pour sa N°8, DS Automobiles voit toujours grand, mais opère un virage complet. Fini la discrétion feutrée et les modestes moteurs hybrides: place à un palace 100% électrique au style affirmé. Superficielle en apparence, cette refonte imprègne pourtant chaque fibre de cette diva moderne. Texte : Laurent Blairon | Photos : Dennis Noten

  • Avis Rédaction 16.68 /20

Avouons-le, la découverte de la DS «numéro huit» nous a agréablement surpris. Cette nouvelle appellation, clin d’œil assumé à l’univers du parfum haut de gamme, traduit mieux que jamais les ambitions de la marque. Bien plus, en tout cas, que la DS 9, essayée fin 2020, une berline pourtant plaisante, mais restée dans l’ombre. Voir la N°8 en chair et en métal, dans sa version présidentielle, à l’occasion de la commémoration des 80 ans de l’armistice à Paris, a provoqué un tout autre effet. Quelle audace, à une époque où l’on sent le groupe Stellantis prêt à rationaliser son offre! La DS N°8 suscite l’engouement, certes, mais saura-t-elle s’imposer sur un créneau enfin rentable, ou retombera-t-elle dans cette originalité peu vendable qui caractérise souvent la marque?

LE CONCEPT
La DS 9 ne manquait ni d’élégance ni de soin, mais peinait à marquer les esprits. La N°8, elle, frappe fort. Ce SUC (Sport Utility Coupé, selon la terminologie inaugurée par BMW avec le X6) brouille les lignes: grande berline quatre portes ou crossover sportif? Croisement entre Range Rover Velar et Mercedes-Benz CLS? Ou encore entre Ford Capri et BMW Série 6 GT? Difficile à classer, et c’est… tant mieux. Cette singularité revendiquée ne laissera personne indifférent: on adhère ou l’on rejette. La N°8 se distingue par une carrosserie longuement mûrie, pensée pour échapper à la banalité. Une philosophie chère à son designer en chef, Thierry Métroz, admirateur des grands carrossiers français — Chapron, Saoutchik, Figoni & Falaschi, Voisin… — dont les créations des années 1920-1930 puisaient déjà dans l’aéronautique et le monde naval (streamline ou style paquebot).
Sous ses airs imposants, la DS N°8 conserve une étonnante finesse d’exécution. Son grand capot nervuré, sa calandre translucide rétroéclairée et ses phares DS Pixel LED Vision en «V» signent une audace sans vulgarité. À une époque où l’émotion visuelle prime, DS veut provoquer l’étincelle dans le regard des conducteurs esthètes et anticonformistes.

  • Déplacements silencieux et souples
  • Autonomie confortable
  • Habitacle luxueux et original
  • Image encore difficile à vendre
  • Prix correct, mais peu compétitif
  • Recharge limitée à 160 kW (DC) et 11 kW (AC)

Dans cet article : DS, DS No 8

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