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Essai détaillé / Kia EV5 81,4 kWh: La pression sur ses (larges) épaules

Rédigé par Xavier Daffe le

L’EV5 est chargé de renforcer la présence de Kia au cœur d’un segment stratégique; les SUV à vocation familiale de milieu de gamme. Il mise sur une ligne forte pour se faire remarquer, mais n’oublie pas des atouts objectifs visant à agrémenter la vie à bord. Cet équivalent électrique du Sportage thermique a donc la pression sur ses épaules mais pourrait bénéficier de la reconnaissance du petit EV3 unanimement salué pour trouver sa place. Cela dit, la concurrence est aussi féroce que nombreuse. Comment va-t-il dès lors se débrouiller? Texte : Xavier Daffe | Photos : Jonathan Godin

  • Avis Rédaction 15.70 /20

Le dessin du véhicule, notablement cubique, marqué d’arêtes et d’angles droits, confère à l’EV5 une prestance visuelle qui la rend plus imposante qu’elle ne l’est réellement. Cette perception d’envergure se confirme à bord, où la position de conduite haute et dominante est particulièrement appréciable. Reposant sur une solution éprouvée associant un train avant de type (pseudo) McPherson et un essieu multibras à l’arrière, l’EV5 fait preuve d’un calibrage de suspension pertinent. La suspension passive privilégie clairement le confort aux dépens du dynamisme, un choix en parfaite adéquation avec sa vocation familiale. Et ce, quel que soit le mode de conduite choisi et pour cause: ils n’ont aucune influence sur le tarage des amortisseurs. La position de conduite est par ailleurs excellente, le volant tombant idéalement en main. Malgré les grandes jantes de 19’’ de série, chaussées de généreux 235/55, le filtrage est étonnant, tout comme le silence de marche, seulement troublé par de légers sifflements aérodynamiques à haute vitesse, notamment sur autoroute. En dépit d’une direction de qualité – faisant preuve de précision, d’un bon feeling et d’un centrage adéquat – et d’une pédale de frein exempte de toute transition perceptible entre la récupération d’énergie et le freinage frictionnel, l’expérience de conduite demeure placide, voire peu engageante. Si l’on recherche un SUV familial mettant l’accent sur le plaisir dynamique, ce modèle ne saurait être le candidat idéal. Il dispose cependant d’autres atouts majeurs, à commencer par un confort de roulage de très haut niveau, un silence dans l’habitacle impressionnant, une motricité difficile à prendre en défaut (le couple étant en partie absorbé par la masse conséquente) et une sérénité bienvenue en tenue de cap, favorisée sans doute par le long empattement et le centre de gravité abaissé par la batterie haute tension. Si son train avant n’est ni excessivement directeur ni vif, c’est finalement un avantage qui sert la sérénité recherchée et manifestement trouvée. Naturellement, l’EV5 est suréquipé en matière d’aides à la conduite, y compris celles qui dépassent les obligations réglementaires de l’Europe et de l’Euro NCAP. Notons, fait rare, qu’elles se montrent peu intrusives ou agaçantes. Nous avons par ailleurs particulièrement apprécié la qualité de la modulation de la régénération en phase de ralentissement, ajustable sur quatre niveaux via les palettes au volant, permettant d’atteindre une conduite «one pedal» très pratique en milieu urbain. 

Dans cet article : KIA, KIA Ev5

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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