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Trophées et records / Le Moniteur Automobile revient sur 2025 : les tops et flops de Xavier Daffe

Rédigé par Xavier Daffe le 26-12-2025

La rédaction du Moniteur Automobile revient sur l'année 2025 à travers les hauts et les bas d'une année d'essais. Aujourd'hui, c'est Xavier Daffe qui a la parole.

Le Moniteur Automobile s'intéresse aux grandes histoires du monde automobile, mais ces chapitres volumineux sont façonnés par les expériences personnelles de nos journalistes. D'où ce retour sur l'année automobile 2025, à travers leurs tops et leurs flops personnels. 

Rédacteur sans filtre - Laurent Blairon

La bonne surprise : Honda Prelude

On n’y croyait plus : Honda relance un coupé dans cet univers archi dominé par les SUV de toutes tailles. La Prelude se destine aux épicuriens et aux esthètes qui n’ont que faire de ce désir d’être assis plus haut que leur voisin. Certes, elle reprend timidement la technologie hybride e:HEv de la Civic et donc sa puissance somme de 184 ch...

Honda Prelude

Mais c’est son couple qui la dynamise sur un registre très différent, donc, des générations VTEC qui l’ont précédée. Et de la Civic, mais Type R cette fois, elle reprend le train avant à pivot découplé qui donne des ailes au comportement routier, d’une rigueur et d’un agrément sans faille. Un coupé-plaisir chez un généraliste? On n’y croyait plus, en effet, surtout depuis l’arrêt du GR86 chez Toy’.

La plus belle : Aston Martin Vantage Roadster

Loin de la brutalité et de la démesure de la Vanquish, la plus compacte Vantage m’a séduit par ses lignes fluides et racées, presque sans esbrouffe. Un dessin qui se suffit à lui-même car comme disait je ne sais plus qui, «un design qui a besoin d’être expliqué est un design raté».

Aston Martin Vantage Roadster

La Vantage apparait sur la route et les regards se portent vers elle spontanément, avec respect et empathie. Il y a de ces sportives qui irritent par leur provocation outrancière ; l’Aston fait dans la mesure et la discrétion. En cela, elle est «so british». Et comme en plus, elle est assez sympa à conduire…

La bonne blague : Toyota Land Cruiser

A l’heure où les constructeurs se donnent bonne conscience environnementale par des campagnes de communication relevant souvent du green washing, Toyota perpétue la longue lignée du Land Cruiser, ce vrai baroudeur qui laisse sur place ces gentils crossovers sur place à la première feuille morte ou au premier flocon venu.

Toyota Land Cruiser

Rustique, compétent sur tous les terrains, y compris l’asphalte, généreux dans l’effort et reposant sur une réputation de fiabilité légendaire, il fait dire à certains, sur le ton de la provoc’ qu’avec un Defender – actuel – on entre dans le désert, avec un Land Cruiser, on en ressort… Qu’ils sont taquins ! Alors oui, ce Land est complétement à contre-courant avec son gros 4-cylindres «Diesel» (mon dieu, quel mot affreux), mais qu’est-ce qu’il est attachant et… rassurant.

La déception : Les marques européennes

Les constructeurs européens sont à genoux, au point de supplier un report ou à tout le moins un adoucissement de l’échéance de 2035 concernant la fin du thermique en Europe. Mais comment n’ont-ils pas vu venir leur encerclement par les Etats-Unis (essentiellement du fait de Tesla d’ailleurs) mais surtout de la Chine qui a tout compris à l’évolution du monde et a mis en marche son rouleur compresseur pour se lancer à corps perdu dans l’électrique et l’électrification ? Arrogance de leur part ? Sans doute. Imprévoyance ? Surement.

Fiat 500 Hybrid

L’industrie automobile européenne n’est plus que l’ombre d’elle-même mais chercher des boucs-émissaires est chose trop facile. Il est temps de se retrousser les manches, car la faste et longue période de situation de rente est finie. On y croit, des projets et des produits prometteurs sont en cours. Il reste à poursuivre l’effort.

La promesse 2026 : Kei cars européennes

Le récent patron de Stellantis, Antonio Filosa, comme d’autres avec lui, l’a affirmé: la course à la marge voulue par son prédécesseur, c’est fini! Car cette stratégie aboutit, in fine, à des voitures «premium», si chères que le grand public ne peut plus se les offrir, surtout en cette période de transition électrique. Or, quand on ne vend pas… il n’y a pas de marge! Simple comme bonjour, non?

Citroën ELO Concept

Dans ce contexte, la nouvelle norme EM1 voulue par l’UE pourrait donner un coup de pouce aux petites voitures citadines (segments A et B), 100 % électriques et obligatoirement assemblées en Europe, s'inspirant du modèle des Kei cars japonaises. Une catégorie dont les contours de prix et de gabarit restent cependant à affiner. Mais cela pourrait enfin déboucher sur une offre accessible, faisant ainsi sauter l’un des verrous traditionnels du véhicule électrique: le prix. L’Europe est d’ores et déjà bien positionnée sur ce créneau avec la Citroën ë-C3, les futures Cupra Raval et VW ID. Polo, la Renault Twingo E-Tech ou encore la Fiat Grande Panda e et bien d’autres projets en cours.

Plus ce segment sera poussé par les autorités politiques, plus les économies d’échelle seront importantes et plus les prix seront tirés vers le bas dans une spirale… bienfaitrice. 2026 devrait confirmer cette tendance. C’est du moins ce qu’il faut souhaiter pour repositionner l’Europe dans la course à la transition.

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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