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Trophées et records / Le Moniteur Automobile revient sur 2025 : les tops et flops de Laurent Blairon

Rédigé par Laurent Blairon le 31-12-2025

La rédaction du Moniteur Automobile revient sur l'année 2025 à travers les hauts et les bas d'une année d'essais. Aujourd'hui, c'est Laurent Blairon qui s'y plie.

Le Moniteur Automobile s'intéresse aux grandes histoires du monde automobile, mais ces chapitres volumineux sont façonnés par les expériences personnelles de nos journalistes. D'où ce retour sur l'année automobile 2025, à travers leurs tops et leurs flops personnels. 

L’auto de l’année – Toyota Aygo X Hybrid

L’Aygo X avait le look, le toit en toile façon mini-cabriolet… mais un moteur de moineau : le vaillant, sobre et fiable 1.0 de 72 ch la cantonnait à la ville et la rendait passive sur autoroute. Avec le « gros » 1.5 hybride, elle change de catégorie : plus vive, plus douce, plus silencieuse, et surtout plus sobre — dans une caisse plus légère qu’une Yaris, ça fait des miracles. Oui, la facture grimpe, mais c’est le prix d’une sérénité et d’un allant incomparables avec la version 1.0 litre. Bonus chauvin : pensée et dessinée à Bruxelles, car née au centre R&D Toyota de Zaventem, c’est un peu du belge ! Une micro-citadine chic, presque une Fiat 500 nippone… à qui il manque juste encore un peu plus d’audace côté personnalisation.

La plus belle de 2025 – Morgan Supersport

Morgan, c’est l’ovni automobile que je respecte le plus : survivre aujourd’hui, de manière indépendante, c’est déjà un exploit pour un constructeur artisanal. J’adore la vibe des dernières néo-classiques : fidèles à Malvern, mais pas momifiées. Et cette Supersport… j’en salive. Une ligne qui divise (donc forcément intéressante), un capot long comme celui d’une Américaine dans un Tex Avery, et sous le nez le 6-cylindres BMW « B58 ». Le tout pour moins de 1,2 tonne. Cerise : on la compose à la carte, avec un choix de matières et de couleurs très large. Simple, brutale, extrême par moments. Oui, c’est une voiture de connaisseur et/ou d’original (fortuné), prêt à vivre avec quelques sacrifices. Mais en « fun car » ? Franchement, je ne vois pas mieux.

La bonne blague de 2025 : Aston Martin Vanquish Volante

J’ai enfin pu essayer une Aston Martin V12 au cours de ma carrière de journaliste automobile. Pas n’importe laquelle : la dernière Vanquish en version Volante (cabriolet). Son V12 de 835 ch m’intimidait un peu, je l’avoue, surtout que nous devions recueillir nos impressions de conduite sur la voie publique, dans une région déserte d’Espagne, certes, mais pas totalement seuls. Mon niveau de pilotage n’était pas à la hauteur de ce monument mécanique, mais comme m’ont dit les officiels ce jour-là : have fun ! Et j’ai eu du fun, cheveux au vent, pied au plancher et bonne conscience restée à la piscine de l’hôtel. Heureusement que je ne suis pas riche, ça pourrait devenir dangereux au quotidien !

La déception de 2025 : Ford Mustang Mach-E

La Mustang Mach-E Rally incarne tout ce que l’industrie sait faire de pire quand elle force le trait. Autant la Mach-E « classique » a une vraie légitimité, autant cette version veut se la jouer rallye… sans terrain de jeu. Quelques drifts de rond-point, deux chemins en gravier pour se prendre pour Tänak… et après ? À 88.000 €, l’exercice frôle l’absurde. Pour ce prix, vous avez une vraie Mustang coupé ou cabriolet pour jouer (dix fois plus de plaisir) et un Puma GEN-e bien plus efficace au quotidien. Trop chère, trop démonstrative, inutilement extrême : un produit de trop, pour un marché qui n’en a clairement pas besoin.

La promesse de 2026 – Renault Twingo E-Tech

J’espère que la date des premiers essais en 2026 me conviendra et qu’aucun collègue ne s’opposera à ma volonté d’aller l’essayer « en premier ». J’ai bien compris : pas grand-chose à voir, sinon le look, avec la première Twingo tant aimée. Mais ce genre de voiture électrique peut changer la donne. Car oui, rouler en voiture à pile peut être sympathique et efficace, quand c’est accessible financièrement et bien foutu. Elle tombe bien cette Twingo car la Commission européenne veut mettre en place une nouvelle catégorie de voitures : la M1E, taillée sur mesure pour les petites électriques (ou pas ?) produites en Europe. Une main tendue aux constructeurs, aussi, et un signal fort : l’Europe préfère voir ses rues remplies de citadines propres que des SUV XXL produits en Chine. Et surtout : des modèles fabriqués chez elle.

 

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