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Trophées et records / Le Moniteur Automobile revient sur 2025 : les tops et flops de Klaas JANSSENS

Rédigé par Klaas Janssens le 30-12-2025

La rédaction du Moniteur Automobile revient sur l'année 2025 à travers les hauts et les bas d'une année d'essais. Aujourd'hui, c'est le rédacteur en chef d’AutoGids, Klaas, qui a la parole.

Le Moniteur Automobile s'intéresse aux grandes histoires du monde automobile, mais ces chapitres volumineux sont façonnés par les expériences personnelles de nos journalistes. D'où ce retour sur l'année automobile 2025, à travers leurs tops et leurs flops personnels. 

Voiture de l’Année 2025 : LANCIA YPSILON HF

J’ai toujours eu un faible pour ces récits dramatiques où l’outsider donné pour mort parvient, contre toute attente, à retrouver sa gloire passée. Il y a quelques années encore, on croyait l’histoire de Lancia définitivement terminée. Il ne manquait plus que le coup de grâce. Et puis Stellantis a décidé de donner une seconde chance à la marque italienne.

Cette renaissance s’est accompagnée d’un repositionnement axé sur le confort et le luxe, un choix historiquement justifiable, censé éviter à Lancia de marcher sur les plates-bandes d’Alfa Romeo. Un choix cependant regrettable à mes yeux, car pour moi, Lancia évoque surtout un passé glorieux sur les pistes de rallye, marqué du sceau Martini.

Lancia Ypsilon HF

Comme me l’a confié discrètement Miki Biasion – double champion du monde et ambassadeur Lancia – la marque se prépare à un retour en WRC2. Et nous en récoltons déjà les fruits : l’emblématique badge HF a été ressorti des tiroirs pour orner la version sportive de la nouvelle Ypsilon. Résultat : une petite bombinette électrique de 280 ch, équipée d’un différentiel autobloquant mécanique, qui n’a pas peur d’être mesurée aux mythiques Stratos, 037 ou encore Delta Integrale.

La tentative mérite déjà tous les honneurs. Et la réalisation impressionne, tant cette citadine électrifiée se montre amusante à conduire. L’échappement cracheur de flammes ? Je me le figure dans ma tête, en roulant.

La plus belle de  2025 : MERCEDES VISION ICONIC

Côté style, Mercedes semble avoir un peu perdu le nord. Les lignes des nouvelles CLA et GLB ne rendent pas vraiment justice à leur technologie de pointe EQ  – BMW, avec l’iX3 ou l’i3 à venir, de la nouvelle ère Neue Klasse, s’en sort nettement mieux. Et ne parlons même pas du nouveau GLC et de sa calandre étoilée illuminée. On dirait que Gorden Wagener, patron du design, est déjà en roue libre.

Mercedes Vision Iconic

Et puis, il y eut la Vision Iconic. Un choc esthétique. Une Mercedes tout droit sortie d’un vieux film de Batman, aussi surprenante qu’élégante. Mais la véritable pièce maîtresse, c’est ce tableau de bord surnommé « Zeppelin », une structure transparente suspendue dans des sangles. À travers le volant art déco à quatre branches, le conducteur découvre un combiné d’instruments principalement analogique. Un vrai régal !

La bonne blague de 2025 : DEFENDER OCTA

Il y a quelques semaines, j’ai traversé le désert d’Agafay, au Maroc, au volant d’un Dacia Duster à transmission intégrale. Expérience mémorable : ce petit 4x4 sait se débrouiller. Mais ce n’était rien comparé à ce que j’ai vécu début 2024 en Afrique du Sud, au volant du Defender Octa.

Malgré son positionnement haut de gamme et des tarifs en forte hausse, le Defender continue de séduire. Son image forte et ses lignes robustes plaisent, même si une bonne partie de ses acheteurs n’a jamais posé une roue dans une flaque de boue.

Land Rover Defender Octa

Résultat : ces 4x4 rutilants sont devenus monnaie courante dans les quartiers chics. Mais ce serait une erreur de le réduire à un SUV de salon. Le Defender Octa prouve qu’il est resté un véritable baroudeur. J’en suis encore bouche bée en pensant aux obstacles qu’il a franchis.

Et quand l’horizon se dégageait, le V8 faisait parler la poudre. Frissons garantis. Exactement ce qu’un Octa est censé offrir : vous scotcher, vous faire sourire et vous donner envie d’y retourner.

La déception de l’Année 2025 : VOLVO ES90

Qu’on ne s’y trompe pas : la Volvo ES90 n’est pas une mauvaise voiture. Loin de là. Elle profite d’un groupe motopropulseur électrique solide, d’une bonne autonomie et d’une recharge rapide. Son habitacle est élégant, spacieux, et elle roule comme une vraie Volvo : douce et ouatée.

Mais… Pour qui a connu et aimé Volvo, un sentiment de malaise s’installe rapidement. Pour ma part, j’ai ressenti une profonde nostalgie. Celle d’une époque où Volvo se démarquait par une singularité scandinave, loin de vouloir battre les Allemands sur leur propre terrain.

Volvo ES90

Il ne s’agissait pas de faire « mieux », mais de faire « juste ». Cette philosophie, je ne la retrouve pas dans la ES90.

Autre trahison : la carrosserie. Il ne s’agit pas d’une classique quatre-portes, mais d’un fastback à hayon. Et surtout : pas de version break. Le discours marketing répété à l’envi – « le client break se tournera vers l’EX90 » – ne me convainc pas. Je suis persuadé que de nombreux amateurs de breaks Volvo iront voir ailleurs : Audi A6 e-Tron Avant, BMW i5 Touring... Ou alors un bon vieux V90 Cross Country d’occasion.

Promesse pour 2026 : TOYOTA GR GT

L’an passé, j’attendais avec impatience l’arrivée de la Renault 5 Turbo 3E. Toujours pas prête. Rendez-vous donc en 2026. Même attente pour la Toyota GR GT, probablement prévue pour 2027. Mais je trépigne déjà d’impatience. Car chez Gazoo Racing, on ne fait rien à moitié.

Toyota Gazoo Racing GT

La philosophie rappelle celle de la GR Yaris, développée pour le rallye. Mais ici, Toyota s’est focalisé sur la catégorie GT3 : d’abord concevoir une voiture de course, puis l’adapter à la route. Sous le capot, un V8 – pour ceux que cela rebute, Lexus prévoit une version électrique plus luxueuse. Voilà Toyota qui ose encore tout miser sur plusieurs chevaux à la fois. La GR GT est objectivement « laide ». Mais d’une laideur fascinante. Et ça, j’adore. Qu’elle vienne vite !

Rédacteur en chef

Instagram: @kjanssens_pro

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