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Décryptage / Normes environnementales : l’ACEA veut une harmonisation

Rédigé par Olivier Duquesne le 15-09-2017

À Francfort, Dieter Zetsche, le patron de Mercedes, a préconisé une harmonisation européenne pour les règles environnementales au nom de l’ACEA. Sans quoi la Chine pourrait prendre le leadership.

En Europe en 2021, les constructeurs devront offrir une gamme avec des émissions moyennes de 95 g CO2/km pour les nouveaux modèles. Mais pour la suite : rien n’est décidé. Ce qui ennuie le président de l’ACEA (association des constructeurs) Dieter Zetsche, également patron de Daimler (Mercedes et Smart). Le rôle de leadership mondial de l’Europe serait en péril en l’absence de politique commune. Ainsi, il a demandé aux autorités européennes de mettre en place des normes « réalistes » pour le post-2021. En compagnie d’Erik Jonnaert, le secrétaire général de l’ACEA, il a aussi plaidé pour une harmonisation européenne, y compris pour les règles d’accès dans les villes. Il a notamment évoqué à l’IAA les différentes annonces pour interdire le Diesel et basculer vers le tout électrique, notamment de la part de Paris et Londres. Ce qui inquiète Dieter Zetsche. Selon lui, une telle situation va créer un morcellement du marché peu propice à la rentabilité. 

Égocentrisme

Même s’il est évident que le patron de Mercedes veut continuer à produire des moteurs Diesel, qu’il continue à défendre, pour rentabiliser les investissements consentis, difficile de ne pas le soutenir dans cette critique des politiques nationales, régionales, voire communales, en matière de règles environnementales pour les véhicules automobiles. Là où l’Europe prône la liberté de circulation, il faut désormais se renseigner sur les règles ville par ville avant d’y mettre ses roues. Il est parfois obligatoire d’acquérir une vignette, pas toujours simple à obtenir le week-end ou à anticiper. Dans d’autres villes, il faut s’inscrire (et payer) en ligne ou bien encore essayer de comprendre une signalisation incomplète ou unilingue sans que l’on sache vraiment quoi faire pour y accéder. 

Harmonisation

Les (nombreux) commentaires de nos fans sur Facebook lors des sujets évoquant les vignettes ou restrictions de circulation montrent d’ailleurs un réel besoin de simplification des règles et octrois d’accès. Sans pour autant rejeter l’idée d’un accès restreint aux automobiles dans les centres urbains et d’un contrôle des émissions polluantes. Certains évoquent même le besoin d’une harmonisation des codes de la route, alors que notre pays fait tout le contraire en le régionalisant. Bref, depuis le Dieselgate et l’instauration des LEZ (zones basses émissions) un peu partout, il semble y avoir une demande d’harmonisation internationale au sein de l’U.E. mais pourquoi pas aussi sur tout le continent (Grande-Bretagne après Brexit, Norvège et Suisse comprises). 

Risque chinois

En l’absence d’une politique concertée, l’industrie automobile européenne pourrait souffrir. La Chine pousse à l’électrification du parc automobile. Pas uniquement par convictions écologiques mais aussi parce que son industrie est efficace en matière de batteries, comme le Japon et la Corée du Sud. L’Europe est, à cause de son amour immodéré du Diesel, malheureusement à la traîne. Voir les politiciens rejeter rapidement le pétrole, par idéologie (?), entraînera un désastre industriel sauf si les constructeurs automobiles européens et leurs sous-traitants, comptant 12,6 millions d’emploi dans l'Union européenne, peuvent miser sur une période de transition suffisante pour basculer. À moins que… 

Synthétique

À moins de développer d’autres carburants. La voie du tout électrique peut paraître séduisante, avec un bilan CO2 favorable. Toutefois, malgré le déploiement de sources vertes pour la production d’électricité, il reste la question des batteries avec l’utilisation de terres rares et de solvants pour sa fabrication et un cycle de vie relativement limité, malgré des solutions de recyclage. Dès lors, à défaut de pouvoir compter sur un déploiement du CNG (gaz naturel), certains remettent le carburant de synthèse au goût du jour. Il a l’avantage d’être neutre en carbone et d’être utilisable dans le parc automobile actuel. En corrélation avec une amélioration du rendement des moteurs à combustion, l’essence et le gazole « artificiels » pourraient éviter un tout électrique qui soulève encore beaucoup de questions sur son efficacité et sa rentabilité. Encore faut-il convaincre ceux qui, au final, décideront de l’avenir automobile : les politiciens qui traceront le chemin à suivre. Sauf si les clients refusent d’acheter en masse les voitures 100 % électriques proposées en concession. La pression du marché pourrait alors réorienter la tendance actuelle.

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