Concept Toyota Urban Cruiser FWD 61 kWh (2025)
Pour Toyota, qui dit voiture électrique dit partenariat. D’abord avec Subaru pour les bZ4X/Solterra suivies de leurs dérivés C-HR+/Uncharted et bZ4X Touring/E-Outback. Maintenant avec Suzuki pour le segment B. Mais cette fois, c’est Toyota le clone. Nous ne reviendrons donc pas sur les aspects techniques déjà évoqués dans notre essai du Suzuki eVitara qui précède pour nous concentrer sur les rares spécificités qui différencient cet Urban Cruiser.
À l’extérieur, la proue se distingue en adoptant le nouveau « visage » des Toyota avec des optiques en C qui englobent une excroissance métallique qui donne au bout du capot des airs de requin marteau et le graphisme des feux arrière est spécifique. Ajoutez-y les badges et noms du modèle et c’est tout. Dans l’habitacle, le logo sur le volant constitue le seul changement.

Dès lors, les qualités et les défauts du Suzuki sont réitérés. Il en résulte un SUV du segment B généreux pour ses passagers mais plutôt pingre pour leurs bagages. Même sanction pour l’infodivertissement manquant de réactivité et d’intuitivité hérité de Suzuki.
Avec un tarif débutant à 38.340 € en finition Business (41.060 € pour la finition haute Style), cette variante s’avère 2.000 € plus chère que le eVitara et se hisse au niveau d’un Kia EV3 ou d’un Peugeot E-2008. Reste que le Toyota bénéficie d’un argument de poids : 10 ans de garantie !
Au volant Toyota Urban Cruiser FWD 61 kWh (2025)
Confortable, bien maintenu, ce Toyota Urban Cruiser distille un comportement routier très neutre qui autorise de hausser un peu le rythme. Il assure alors une sensation de relative légèreté mais reste neutre en toute circonstances tandis que la motricité ne souffre pas de la cavalerie relativement modeste.
Petit bémol, s’il existe bien un bouton sur la console centrale pour (dés)activer le freinage régénératif, moduler son intensité passe par un menu de l’écran (cinq opérations nécessaires) et obligatoirement à l’arrêt. Quelle ineptie !

Sur la route, nous avons essayé la version traction à grande batterie, forte de 174 ch et 193 Nm avec un accu de 61 kWh qui annonce une autonomie WLTP de 426 km. Une valeur optimiste. Notre première boucle empruntant routes de campagne vallonées et sinueuses et tronçons d’autoroute s’est soldé par une moyenne de 20,0 kWh/100 km, de quoi offrir entre 250 et 300 km d’autonomie réelle.
La seconde boucle, plus urbaine, nous a gratifiés d’un plus probant 15,6 kWh/100 km, assurant à cet Urban Cruiser une urban range (autonomie urbaine) plus proche des 400 km.
Verdict Toyota Urban Cruiser FWD 61 kWh (2025)
Ce Toyota Urban Cruiser se présente comme un véhicule convaincant à défaut d’être séduisant. Confortable, spacieux pour les passagers, bien équipé, il souffre cependant d’un coffre étriqué, d’une charge rapide limitée et d’un tarif relativement élevé que Toyota espère compenser par sa réputation de fiabilité.
Dans cet article : Toyota, Toyota Urban Cruiser