- Avis Rédaction 16.15 /20
Les ingénieurs ont réussi à rendre visuellement la voiture plus basse qu’elle ne l’est en réalité. On s’installe à bord avec l’impression d’être plutôt haut perché. À l’avant, l’espace est très généreux. Cela est dû à la largeur disponible, à la finesse des assises Sport (mais pas trop), qui n’encombrent pas l’habitacle, mais aussi au grand volant à double méplat et à la jante fine. Les nombreux réglages assurent une position de conduite parfaite. La qualité ambiante est au rendez-vous, sans atteindre le degré d’autrefois. Ici, l’habitacle de la version S6 profite de la présence d’Alcantara synthétique, très chic. À l’arrière, on a connu mieux dans les anciennes A6. Malgré les 2,95 m d’empattement, notre ado-cobaye (1,83 m) conclut par: «c’est pas ouf». Le problème vient surtout du plancher haut, qui vous lève trop les genoux, et on passe à peine les pointes de pieds sous les assises avant. Et Audi semble délibérément sacrifier la place centrale en fixant l’extincteur… au sol! Côté coffre, l’A6 Avant est toujours restée en retrait de la concurrence et cela semble continuer. Le volume disponible de 502 litres (banquette en place) est égal à celui de la version Sportback… et environ 60 litres de moins que l’ancienne A6 Avant. Aucun souci en usage courant, mais il s’agira de faire des choix au moment de prendre la route des vacances. Rabattre les dossiers de la banquette dégage un bel espace (1.422 litres), mais loin d’être record. Pour un grand chien ou une poussette, ça passe, mais deux vélos ou une grande télé, on vous souhaite bonne chance. Audi compense par un aménagement pratique fourni: deux filets latéraux, un élastique, deux points d’ancrage et deux crochets à sacs de victuailles. Sans oublier le frunk de 27 litres à l’avant, une bénédiction pour y ranger les câbles de recharge.
Dans cet article : Audi, Audi A6 e-tron