- Avis Rédaction 15.61 /20
Le Puma a toujours brillé par la qualité de son châssis, dont les réglages ont été finalisés dans le centre d’essai Ford de Lommel, en Belgique. Il a ainsi toujours figuré parmi les crossovers les plus plaisants à conduire, acceptant même sans rechigner une version ST forte de 200 ch, malheureusement aujourd’hui abandonnée. C’était néanmoins le signe que le châssis était bien né. Malgré une masse en hausse, le constat reste identique. L’amortissement, remarquable, filtre correctement sans jamais être trop lâche ni «tendu». L’accord avec les ressorts, à la flexibilité idéale, ainsi que des trains roulants simples mais efficaces et une direction à l’assistance idéalement calibrée concourent à offrir un comportement routier qui marie, comme nul autre, confort et maintien de caisse, absence de bruits de roulement, vivacité, freinage progressif et puissant, et motricité bien maîtrisée. Le Puma thermique est l’un des plus agréables à conduire? Il en va de même pour sa déclinaison électrique. Les ressources du moteur sont suffisantes pour un usage dans le flot de la circulation quotidienne, et les modes de conduite, en particulier le mode Sport, ne servent pas à grand-chose (sauf à obtenir toute la puissance de 168 ch), même si nous n’avons pas eu l’occasion de tester le mode Slippery (glissant). Équipé de jantes de 18’’ (17 sur la version de base) garnies d’excellents Continental Ecocontact 6, le Puma Gen-E, outre le fait qu’il constitue une référence en termes d’équilibre entre dynamisme et confort, se montre aussi étonnamment exempt de bruits de roulement ou de vent (merci à l’aérodynamique très soignée!), alors que ceux-ci sont d’ordinaire les premiers à surgir avec une motorisation électrique, silencieuse par définition. Rien de tout cela ici: l’habitacle reste à tout moment un cocon très apaisant. Mais dans ce bon bilan, il faut tout de même regretter l’absence de palettes de modulation de la régénération au volant (souvent utiles pour moduler le «frein moteur», comme avec une boîte manuelle), et le fait que le mode one-pedal existe bel et bien, mais qu’il faille le chercher dans des sous-menus bien cachés de l’écran central. Vraiment peu pratique. De toute façon, son fonctionnement un peu «on/off» est à ce point agaçant qu’on finit par ne plus le chercher…