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Opinions / Rédacteurs sans filtre - Les heurs et malheurs d’un utilisateur de Poppy

Rédigé par Kevin Kersemans le 14-07-2022

Kevin Kersemans, journaliste au Moniteur Automobile, est un utilisateur enthousiaste de Poppy. Correction : supprimez "enthousiaste"...

Au-delà de leur rigueur journalistique et de leur point de vue de professionnels de l’automobile, les membres de la rédaction sont avant tout des automobilistes et des citoyens lambda. Dans « Rédacteurs sans filtre », c’est le cœur qui s’exprime avant tout ! Aujourd’hui, Kevin Kersemans, journaliste au Moniteur Automobile, ....

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Depuis quelque temps, il m’arrive d’utiliser une voiture partagée. C’est peut-être étonnant pour un journaliste automobile, également passionné de bagnoles. Mais voilà comment c’est arrivé: «avant» – c’est-à-dire avant la pandémie –, il était facile d’aller chercher et ramener des voitures de presse. À la rédaction du Moniteur Automobile, on regardait chaque jour qui devait aller chercher où et quand précisément une voiture de presse, ou la ramener, et on s’arrangeait avec les collègues, les stagiaires, les étudiants jobistes ou les connaissances présentes pour l’occasion, pour parfois parcourir la moitié de la Belgique.

Une routine évidemment impossible à tenir durant les confinements, mais que l’on n’a pas pu retrouver non plus aujourd’hui que la vie a plus ou moins retrouvé sa normalité. La plupart des collaborateurs du Moniteur Automobile sont en effet devenus adeptes du télétravail et il est plus compliqué d’organiser cette gestion des voitures. Dans un premier temps, j’ai pris le parti d’utiliser le train, le tram ou le bus. Et même parfois le vélo – une bonne occasion de tester la modularité du coffre de la voiture d’essai.

Inconvénient: avec cette multimodalité, on perd beaucoup de temps. Et ce temps, on ne l’a pas toujours avec nos deadlines. Et donc, quand c’était possible, j’ai commencé à utiliser les voitures partagées de Poppy. Et je dois le dire: je suis totalement convaincu par le concept. Pas besoin d’abonnement et tout se fait avec l’appli sur le smartphone. C’est super pratique quand le lieu de départ et la destination se situent dans une zone couverte par Poppy. Je ne vais pas ici faire un plaidoyer contre la possession individuelle d’une voiture, mais je pense que de nombreux ménages citadins pourraient ainsi se débrouiller avec une voiture de moins.

Mais je ne vais pas dire non plus que tout est rose dans ce domaine. Tout le monde ne semble pas en effet se montrer aussi soigneux avec le bien emprunté. Avant de prendre un véhicule Poppy, on peut envoyer avec l’application des photos d’éventuels dommages. Trois photos au maximum. Et souvent, cela ne suffit pas. Une fois dans la voiture, il vaut mieux ne pas avoir le nez sensible, même si jusqu’à présent, les situations les plus scabreuses m’ont été épargnées. Et plus souvent qu’à leur tour, les témoins de pression des pneus sont allumés.

Maintenant, je peux comprendre que du point de vue économique ou logistique, il n’est pas possible de retirer le véhicule de la flotte pour réparation au moindre dommage. Mais les entretiens réguliers semblent aussi être négligés. Récemment, j’ai ainsi pris une Opel Corsa pourtant récente afin de me rendre à Bruxelles. Mais sur le Ring d’Anvers, la voiture s’est mise en sécurité à cause d’une température moteur trop élevée. J’ai réussi à prendre la sortie et à trouver une autre voiture partagée… dont la face avant était bien mal en point après un accident aux mains du précédent utilisateur. Et pourtant, la voiture était tout simplement disponible. Je l’ai quand même empruntée afin de ne pas perdre encore plus de temps. J’ai signalé la panne avec la première voiture et les dégâts à la seconde. Sans recevoir jamais la moindre réaction pourtant attendue au vu du désagrément.

Une autre fois, après une petite balade, je voulais emprunter une Toyota Yaris. Au premier abord, il n’y avait qu’une seule griffe à déplorer. Ça, c’était avant de voir que la vitre latérale arrière était fracturée. Ok, Poppy n’y peut rien et cela peut aussi arriver avec votre propre voiture. Je me suis donc mis à la recherche d’un autre véhicule. Par hasard, c’était à nouveau une Corsa. Si elle m’a ramené sans problème à Anvers, elle m’a aussi fait savoir qu’elle aurait dû recevoir un entretien voici 6500 kilomètres… Je ne parviens pas à me défaire de cette impression que, par exemple, les voitures de Cambio par exemple s’en tirent mieux. Peut-être leurs utilisateurs en prennent-ils davantage soin parce qu’ils doivent payer un abonnement. Quoi qu’il en soit, faire des voitures partagées des biens de consommation jetables ne me semble pas vraiment être la solution…

 

Journaliste AutoGids/AutoWereld

Instagram: @kvnkrsmnsonwheels

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