Sécurité / 1 Belge sur 7 utilise son GSM en conduisant

Une étude de Vias sur les habitudes en matière de GSM au volant montre que 5 Belges sur 100 se disent incapables de conduire en débranchant leur téléphone mobile. Il y a même de grandes disparités entre les Régions, les Wallons (1 sur 10) sont les plus accros au téléphone en conduisant contre 5 % à Bruxelles et 2 % en Flandre. Pourtant, ils sont 14 % des Belges (1 sur 7) à avouer avoir utilisé leur GSM au moins une fois durant la semaine écoulée. Ce sont les plus jeunes, surtout, qui en abusent (20 %). Tous les conducteurs savent que c’est une infraction de manipuler un téléphone en conduisant, mais seulement 35 % d’entre eux connaissent le montant minimal de l’amende (116 €). 

Comportement fustigé 

74 % des Belges sont irrités lorsqu’ils croisent un conducteur en train de manipuler son téléphone au volant. C’est plus qu’au restaurant (72 %), qu’au cinéma (47 %) ou qu’en rue (32 %). Il faut noter que c’est à Bruxelles qu’on est le plus tolérant face à la conduite avec le téléphone. 49 % des Bruxellois interrogés seulement ont montré leur agacement, contre 86 % des Flamands et 61 % des Wallons. 91% des Belges se disent capables de laisser leur GSM de côté ou débranché sans souci. Cependant, ils sont nombreux à avouer utiliser leur téléphone en conduisant. Ils sont tout de même 2,5 % à affirmer que rien ne peut les contraindre à renoncer à leur téléphone portable pendant qu’ils conduisent. 

Mains libres 

Généralement, les adeptes du GSM le font pour un appel téléphonique avec le mains-libres. Ils ne sont que 2 % à avouer utiliser leur téléphone à la main ! Sur ce point, 1 Français sur 2 avoue adopter ce comportement. D’ailleurs, cette faible proportion de Belges avouant utiliser leur GSM en main au volant est étrange quand on se poste le long d’une rue et que l’on se met à compter les adeptes de la conduite une main à l’oreille ou sur le clavier numérique. Ils sont d’ailleurs 5 % à déclarer lire leurs SMS et e-mails en conduisant et même 3 % à envoyer des textos ou des mails au volant.

Les graphiques ci-dessous donnent des détails sur les données de l’enquête Vias.