Esthétiquement, la «nouvelle» Audi R8, qui sera officiellement dévoilée à Genève, est plus courte de 9 mm (gagnés au niveau du capot), plus basse de 9 mm et plus large de 36 mm. Un aspect visuel plus râblé, accentué notamment par les lignes horizontales parcourant la face arrière. Les lames latérales et les panneaux latéraux qui avaient participé au succès de la première génération, sont désormais «splités» en 2 parties. L'innovation majeure ce sont ses phares laser, cependant en option. Dans l'habitacle, le tableau de bord est très épuré et le virtual cockpit rappelle sans surprise celui de l'Audi TT.
La dernière-née d'Ingolstadt sera équipée de série des dernières innovations technologiques visant à réduire la consommation (stop&start, dispositif de roue libre et coupure de cylindres sous faible charge). Avant une variante e-tron à suivre, la R8 «thermique» sera dans un premier temps commercialisée en 2 versions V10 de 5.2 l, disponible en 540 ch et 610 ch. Sur le papier, les chiffres du 610 ch parlent d'eux-mêmes : 3,2 s pour le 0 à 100 km/h et 330 km/h en pointe pour un poids à sec annoncé à 1454 kg. Mais toujours pas de carbone pour le châssis, qui reste en aluminium.
La R8 s'ébroue grâce à un bouton Start sur le volant. Comme avant, le moteur est associé à une boîte robotisée à double embrayage S-tronic à 7 rapports. Quattro GmbH, le département sport d'Audi, a travaillé la transmission intégrale de cette nouvelle supercar qui permettra dorénavant de transmettre l'intégralité du couple à une seule roue lorsque la motricité des trois autres sera mise en défaut. Par ailleurs, la version la plus puissante profite d'un aileron fixe de série. Cette cousine allemande de la Lamborghini Huracán sera à découvrir lors du salon de Genève (5 - 15 mars).
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