Nouveau modèle / Le Hyundai ix35 à hydrogène à la vente en Belgique

Comme Honda et Toyota, on sait que Hyundai n'a pas attendu avant de mettre en production la version à hydrogène de son ix35, le « Fuel Cell » ou pile à combustible. Celui-ci est en effet assemblé sur une chaîne depuis janvier 2013. La nouveauté ? Et bien la commercialisation de ce modèle dans le catalogue belge au prix de 55.000 euros hors TVA (ou 66.550 euros TVAC). Hyundai annonce avoir déjà vendu et immatriculé deux ix35 FCEV sur notre territoire.

Des ventes difficiles

Cela dit, on aurait toutefois tort de croire que l'arrivée sur notre marché de ce ix35 FCEV est innocente. Car il faut savoir que le FCEV ne se vend pas. Ou très mal. Hyundai comptait en effet écouler un millier de ces véhicules avant la fin 2015. Or, le constructeur n'en a livré que... 273. Si on détaille les chiffres, 76 ont été écoulés en 2013, 128 en 2014 et seulement 69 sur les cinq premiers mois de cette année.

L'absence de stations

Il ne faut évidemment pas chercher bien loin les raisons de ce demi-échec (commercial du moins) qui s'explique par le faible nombre de stations à hydrogène disponibles. Il n'y en a que 11 en Corée et seulement 10 aux États-Unis tandis que chez nous une seule station existe, mais elle est privée car située dans le centre de distribution Colruyt à Halle. Une autre station (publique celle-là) devait ouvrir début 2015 à Zaventem, mais on l'attend toujours, son ouverture ayant été repoussée au premier trimestre 2016...

Propre

Cette situation est d'autant plus dommage que la solution de l'hydrogène est intéressante pour l'environnement. L'ix35 FCEV est équipé d'un moteur électrique développant 100 kW et d'une pile à combustible (dans laquelle l'hydrogène est transformé en électricité) alimentée par deux réservoirs d'hydrogène. Avec une consommation d'hydrogène de 0,86 kg/100 km, ce SUV offre une autonomie de près de 600 kilomètres avec un seul plein. Un rayon d'action qui équivaut donc à celui d'une classique voiture à essence. Le seul résidu émis par son échappement est... de l'eau. Une solution prometteuse donc, même s'il faut évidemment toujours prendre en compte la source énergétique à l'origine de l'hydrogène produit.