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Nouveau modèle / Aznom Palladium, le Ram qui se rêvait Rolls-Royce

Rédigé par Frédéric Kevers le 06-11-2020

Ils l’avaient annoncé, ils l’ont fait ! Aznom a donc commis son Palladium, un étrange mix de limousine et de SUV qui ne laissera personne indifférent.

Les esquisses dévoilées début octobre ne laissaient planer que peu de doutes sur les origines de cette future « hyper-limousine » auto-proclamée. La réalité confirme les craintes alors émises. Basé sur un pick-up Ram 1500, l’Aznom Palladium transforme l’icône américaine en un parangon d’opulence et de bling-bling au design dont chacun jugera de la pertinence.

Origine laborieuse

Comme ce fut le cas pour l’Aznom Atulux avant lui, le Palladium emprunte la technique du Ram 1500, second pick-up favori outre-Atlantique. Aznom le place au faîte de la hiérarchie automobile en combinant les qualités de franchissement d’un tout-terrain au confort d’une limousine en assurant des performances de super-sportive. Ambitieux programme qui prend donc du plomb dans l’aile en se basant sur une plateforme utilitaire, aussi saine soit-elle.

Sur le plan mécanique, le V8 5.7 Hemi du Ram répond présent. Doublement suralimenté, il délivre 700 ch pour un couple de 950 Nm, accouplé à une boîte automatique à 8 rapports et une transmission intégrale configurable. De quoi permettre à ce mastodonte de 2650 kg d’atteindre 100 km/h depuis l’arrêt en 4,5 s tandis que la vitesse de pointe est limitée à 210 km/h. Pour stopper l’enclume, quatre disques ventilés - 408 mm/6 pistons à l’avant et 380 mm/4 pistons à l’arrière - signés Brembo, sertis dans des jantes de 22 pouces.

Notons qu’en vue de contenir la masse de l’engin, le capot et le toit sont en carbone quand les pare-chocs font appel à des matériaux composites et que l’aluminium a été choisi pour nombre de composants.

Le look de l’emploi

Sur le plan visuel, l’Aznom Palladium relève d’une catégorie bien à lui… faut-il s’en plaindre ? Sur base du Ram, il en revoit l’accastillage de fond en comble en l’affublant d’une calandre massive singeant furieusement celle d’une Rolls-Royce Phantom, en plus massif et plus… lumineux, les barrettes verticales de la grille pouvant s’illuminer, contrastant avec les optiques LED horizontales. On devine également le format double cabine originel, prolongé par un toit en pente forte souligné par des hanches généreusement galbées, tandis que le montant C est ajouré d’une meurtrière horizontale sensée offrir aux passagers arrière un peu de visibilité sur le monde extérieur tout en préservant leur intimité. La poupe arbore des feux horizontaux s’étirant sur la largeur avec une certaine finesse, presque perdue dans tant d’opulence. Ils surplombent un insert en aluminium proéminent et deux généreuses sorties d’échappement rectangulaires.

Si votre estomac ne vous a pas encore trahi, il vous reste à découvrir l’habitacle. Nul doute que les fans du Ram se trouveront en terrain connu à l’avant, seuls les matériaux ayant été remplacés par du cuir, de l’aluminium et du bois véritable à l'avant. Détail spécifique, un écran tactile inséré dans la portière conducteur permet de contrôler l’éclairage intérieur, l’ouverture du coffre ainsi que celles de tous les tiroirs et compartiments de la cabine. Bien entendu les sièges et l’accoudoir central sont recouverts d’un cuir en relief bi-ton.

Ce dernier se prolonge en minibar réfrigéré avec un support pour deux flûtes de champagne pour les passagers arrière, confortablement installés dans un véritable sofa central digne des canapés des années 30. Chacun bénéficie d’une tablette Surface Pro X pour son divertissement personnel. Les mélomanes profiteront d’une installation audio signée Harman Kardon tandis que l’heure leur est donnée par une montre incrustée au sommet du minibar et agrémentée d’insert en or et palladium. Détail amusant, cette dernière est amovible et peut, dixit Aznom, servir d’élément de décoration élégant pour la maison !

Ce summum du bon goût pour nouveaux-riches sera produit en série très limitée. Seuls 10 exemplaires devraient sortir des ateliers de l’artisan italien, destinés aux marchés américain, chinois, russe et du Moyen-Orient ; chaque exemplaire étant personnalisable à l’envi par son futur propriétaire. L’Europe serait donc épargnée…

 

 

 

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