Mobilité / Poppy : la reconnaissance faciale pour éviter les excès de vitesse

L'autopartage est en plein essor, ce qui se reflète dans les projets ambitieux de Poppy. Le service d'autopartage de l'importateur Volkswagen D'Ieteren sera également disponible en Wallonie (Liège), développe sérieusement sa flotte (de 1000 à 3000 véhicules) et ajoute des camionnettes supplémentaires (VW Caddy et Transporter).

Poppy proposera également des modèles "plus prestigieux", réservés aux clients fidèles ou aux utilisateurs de plus de 26 ans.

Reconnaissance faciale

Mais il n'y a pas de croissance sans problèmes. Par exemple, Poppy n'a que peu de contrôle sur les conducteurs qui prennent la route avec ses voitures partagées. L'entreprise a donc investi dans un système qui analyse le comportement de conduite de ces utilisateurs, dans le but de réprimer les excès de vitesse.

Cela implique l'utilisation de la reconnaissance faciale, afin que les conducteurs interdits ne trouvent pas d'échappatoire - par le biais d'un faux permis de conduire, par exemple - pour continuer à prétendre à une voiture partagée par Poppy.

Liste noire

Poppy insiste sur le fait qu'elle ne veut pas jouer les gendarmes, qu'elle n'a pas l'intention de sanctionner les utilisateurs imprudents de ses voitures partagées. En revanche, Poppy se veut le garant d'un mode de transport sûr, une attitude en contradiction avec le comportement de certains conducteurs des véhicules partagés par Poppy sur la route.

En attendant, quelque 400 utilisateurs seraient temporairement ou définitivement exclus de l'application. Il s'agit des cas les plus graves, car Poppy admet que la frontière entre un comportement de conduite normal et anormal reste un débat ouvert.