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Edito / Édito - Takata... prendre ton temps !

Rédigé par Xavier Daffe le 27-08-2025

Entre airbags mortels et files d'attente interminables à la borne, rouler en voiture moderne, qu'elle soit électrique ou non, peut fortement nuire à la sérénité de ses occupants. Le tout saupoudré d'une ingérence politique qui dépasse... les bornes ?

Cet été, après avoir sillonné les autoroutes françaises du nord au sud et (forcément inversement), j’ai pu observer deux nouveaux types de messages sur les panneaux lumineux d’avertissement: d’abord un inédit qui rappelait aux possesseurs d’une voiture dotée d’airbags Takata de faire vérifier leur voiture car elle présentait un risque mortel. Les services du gouvernement français, à l’inverse des autorités belges, ont dressé un inventaire des marques, modèles et années de fabrication précis concernés avec à la clé une immense vague de rappel pour procéder au remplacement de la pièce dangereuse.

En Belgique rien de tel: on évoque une quinzaine de marques et une invraisemblable quantité de modèles potentiellement mortels, mais… rien. Le seul groupe automobile à avoir assumé ses responsabilités est Stellantis. Les autres font comme si le problème n’existait pas. Pourtant, ce tueur en série technologique a déjà fait plus de 40 victimes dans le monde. À ce degré de laxisme et sans obliger les constructeurs concernés à procéder au rappel salvateur, la Belgique pourrait être poursuivie pour mise en danger de la vie d’autrui.

En amont des bornes, parfois des files interminables de ve débordaient jusque sur la bretelle d’autoroute elle-même, avec tous les dangers que cela suppose !

L’autre message, assez nouveau, le long des autoroutes françaises, n’était guère plus réjouissant: «Prochaine aire – Bornes de recharge surchargées – Prenez vos précautions». De fait, en amont des bornes, parfois des files interminables de VE débordaient jusque sur la bretelle d’autoroute elle-même, avec tous les dangers que cela suppose. C’est bien là le problème: même si la France fait partie des bons élèves européens quant au rythme de développement de son réseau de bornes, celui-ci se voit submergé par l’explosion du nombre de VE en circulation, surtout en période estivale et en grande partie du fait de touristes étrangers, essentiellement venus du nord de l’Europe, qui ont adopté l’électrique comme une évidence.

Une évidence qui se heurte à la réalité du terrain. Car avoir 5 ou 10 voitures devant soi à la station-service n’est pas un problème, sachant qu’un plein d’essence ou de Diesel ne prend que quelques minutes. Il en va tout autrement quand on a 5 ou 10 voitures devant chaque borne de recharge. À raison de 20 ou 30 minutes par voiture, faites le compte: il n’y est pas. Et pendant ce temps-là, je traversais la France avec un Renault Trafic Space Class dCi-170 offrant plus de 1.100 km d’autonomie; à six dedans avec tous les bagages, il ne réclamait qu’environ 7 l/100 km. Autant dire qu’avec mes passagers, nous observions ces files interminables avec autant de sourires moqueurs que de compassion pour ces familles patientant sous le cagnard. Alors oui, rouler en voiture électrique est agréable et je ne fais pas partie de ceux qui les condamnent par principe. Mais reconnaissons que dans certaines circonstances, le thermique a encore de belles cartes à jouer…

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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