Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Votre compte Facebook n'est pas lié à un compte sur notre site. Veuillez vous inscrire au préalable

Si vous venez de vous inscrire avec Facebook, merci de recharger la page dans quelques instants, le temps que votre inscription soit totalement activée.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Essais blog / Road-Trip - Les Cévennes en Jeep Avenger e-Hybrid

Rédigé par Laurent Blairon le

C’est en redécouvrant récemment la version 4Xe que nous est venue l’envie d’aller explorer le piémont cévenol en Jeep Avenger. Un biotope parfait pour ce baroudeur urbain compact. Efficace pour rallier notre destination estivale en famille ?

  • Avis Rédaction /20

Dès les premiers essais de l’Avenger — pour rappel, apparue d’abord en 100 % électrique (lire ici) — nous sommes tombés sous le charme de la plus petite des Jeep. Moins néo-rétro qu’un Renegade, plus viril qu’un Compass, il s'est trouvé une bonne place dans la gamme. Il nous ferait presque oublier la manière dont Stellantis repasse les plats : après tout, reposant sur la plateforme CMP/e-CMP, il n’est qu’un 2008/Mokka/Junior déguisé à la sauce américaine. Mais ça fonctionne : l’Avenger se vend bien, surtout en version thermique. Ses proportions trapues et harmonieuses entretiennent un certain caractère "à la Jeep". Ce look carré, un peu haut sur pattes, lui confère ce petit air militaire et aventurier qui sent bon les vacances. Justement, nous sommes sur le départ.

Technologie

Cette version e-Hybrid reprend évidemment le 1.2 litre de Stellantis : le fameux PureTech, ici dans sa troisième génération, avec distribution par chaîne, cycle Miller et une suralimentation revue — autant de modifications censées rassurer les acheteurs. Il est épaulé par un moteur électrique de 28 ch et 55 Nm logé dans la boîte automatique à double embrayage à 6 rapports. Puissance combinée : 110 ch et 205 Nm.
Sans être décoiffant, le petit Jeep ne se laisse pas faire (0 à 100 km/h en 10,4 s, 184 km/h en pointe). Cette unité garantit un certain dynamisme — surtout par rapport au 1.2 turbo non hybridé. 
Dans les zones vallonées, on apprécie particulièrement le coup de pouce électrique. La petite batterie (0,43 kWh) se recharge uniquement via la régénération au freinage (non réglable). Il arrive donc que le 1.2 thermique reprenne bruyamment le relais, le temps de recharger. Dans les villages, on démarre sur l’électrique, tout en douceur… Dommage que la commande de boîte par boutons impose de regarder là où on met l'index — contrairement à un levier classique — et génère des temps de réponse agaçants, surtout entre la marche arrière et la première.

Vie à bord

Long de seulement 4.084 mm, l’Avenger est le plus petit Jeep de l’ère moderne (les Willys ne mesuraient que 3,3 m !). Gabarit proche d’une Clio ou d’une Polo, ce format s’est avéré juste suffisant pour accueillir les trois membres de notre petite famille pour ce minitrip. Un quatrième passager, même petit, n’aurait pas trouvé sa place derrière votre serviteur (1,87 m), contraint de reculer le siège jusqu'en butée. La passagère (1,72 m) assure un peu plus d’espace pour notre ado d’1,82 m reclus sur la banquette. La planche de bord très horizontale et l’écran central plat de 10,25’’ libèrent bien la vue sur l’avant. Un peu sombre à l’intérieur ? Le toit ouvrant optionnel (1.000 €) est à recommander. Pour l’agrément, la sono JBL a agréablement rythmé notre voyage.

Sur la banquette, le jeune passager se sent un peu prisonnier, mais assez bien installé pour avaler deux fois 500 km (avec étape) sans broncher. Officiellement donné pour 380 litres (chiffre optimiste), le coffre de l’e-Hybrid est menu. C’est toujours 25 litres de plus que la version électrique… mais insuffisant pour nos deux semaines de bagages, sans rabattre un dossier. En jouant avec les assises et en chargeant jusqu’au toit, tout finit par rentrer. Mais adieu les caisses de vin local au retour… Pour les familles de quatre, un coffre de toit est indispensable. Cela dit, pour les voyageurs « à la hollandaise », le Jeep peut tracter une remorque jusqu’à 1.100 kg.

Vaillant petit routier

Sur les 2.000 km de l’itinéraire, la moitié s’est déroulée sur autoroute — pas le terrain de jeu favori du petit Jeep, mais il s’en sort très honorablement. Bruit contenu, confort correct : on glisse paisiblement à 120-130 km/h. L’écran central, d’abord jugé trop plat, s’avère lisible sans gêner la vue. C’est sur les départementales que l'Avenger révèle ses atouts : suspensions classiques, jantes de 18’’ qui n’exagèrent pas la fermeté, roulis bien maîtrisé… Personne n’a été malade, même sur des portions sinueuses et dénivellées. Une fois au gîte, bagages déchargés et seul à bord pour aller chercher le pain, on retrouve un Avenger plus joueur : avec 1.280 kg sur la balance (300 de moins que la version électrique) et bien posé sur ses quatre grosses roues, il devient nettement plus actif.

Éclaireur

Lors de nos détours touristiques, l’Avenger s’est mué en parfait éclaireur : agile dans les ruelles du sud où la notion de « parking » est parfois abstraite. Avec ses 4,08 m de long et 1,78 m de large, il passe partout, et ne craint pas de grimper un talus ou s'inviter sur le bas-côté grâce à ses 200 mm de garde au sol.
Ce n’est pas un franchisseur pur et dur (la version 4Xe est bien meilleure pour cela), mais pas non plus un crossover de salon. Grâce à ses modes « Sable », « Boue » ou « Neige » et son Hill Descent Control — rare dans ce segment — ce débrouillard gère correctement les terrains légèrement meubles.

Plan réaliste

L’Avenger e-Hybrid coûte 9.000 € de moins que la version électrique, et 2.000 € de plus que le 1.2 turbo, soit 27.020 € en finition de base Longitude. Deux autres niveaux existent : Altitude et Summit. Pas donné, certes, mais réaliste. Fiscalement, ce moteur reste doux pour le particulier. Côté conso, notre moyenne sur 2.400 km s’est établie à 6,3 l/100 km, sans trop prêter attention à notre rythme. En ville, nous sommes descendus à 5,8 l/100 km. Avec batterie pleine et réservoir rempli, l’autonomie promet 800 km.

Alors ?

L’Avenger e-Hybrid n’est pas la familiale idéale, mais il fait le job pour une petite tribu. Coffre réduit, espace à bord compté : quelques concessions s'imposent pour voyager. Cela dit, pour les 350 autres jours de l'année, au quotidien, il s’avère très agréable et polyvalent.
Sa motorisation hybride douce est plaisante et sobre, le confort général convaincant. Et puis, il a ce capital sympathie indéniable, cette personnalité à part dans son segment. Vous êtes plutôt d'humeur plus sportive? Optez pour son faux-jumeau technique, l'Afla Romeo Junior. Plus vraiment américain — conçu en Italie, sur une base franco-allemande, fabriqué en Pologne — l'Avenger entretient une attitude cool et dégage une assurance très « Jeep ». 

Dans cet article : Jeep, Jeep Avenger

Essais

Nos essais

Avis

Derniers avis des propriétaires