- Avis Rédaction 16.95 /20
Il faut un certain effort d’imagination, mais la bande de couleur différente qui traverse le centre du tableau de bord devrait nous faire penser à une paire d’ailes. Effectivement, comme celles d’une mouette. Ce détail rend encore plus mystérieuse la décision de changer le nom «Seagull» pour notre marché. La qualité de l’assemblage et des matériaux utilisés ne laissetoutefois guère place au doute. BYD a certes principalement recours à des plastiques durs, mais les Chinois les ont habilement habillés par endroits d’un tissu façon suédine. Le liseré chromé souligne (littéralement) qu’il est possible d’apporter un peu de cachet à un habitacle bon marché avec un minimum d’effort.
Le confort d’assise est tout simplement exemplaire, tant à l’avant (grâce aux sièges sport bien dessinés) qu’à l’arrière. Si la banquette ne prévoit que deux places, celles-ci sont conçues pour deux adultes de taille normale. L’espace pour les jambes et la tête est suffisant, même lorsque les sièges avant sont reculés au maximum. Le contraire est également possible: grâce à une échancrure supplémentaire au niveau de la boîte à gants, le passager avant peut avancer davantage son siège, offrant ainsi au passager arrière droit suffisamment de place pour allonger confortablement ses jambes.
Le volume de coffre de 308 litres peut être considéré comme généreux pour ce segment. De plus, cet espace intègre un large compartiment de rangement (sous le plancher) dédié aux câbles de recharge. En rabattant le dossier de la banquette (divisé en deux parties), la capacité de chargement grimpe à 1.037 litres. Dommage que le plancher ne devienne pas parfaitement plat, ce qui complique parfois l’exploitation maximale de ce volume. Autre curiosité: aucun cache-bagages ni rideau enroulable n’est prévu, rendant le coffre peu apte à dissimuler des objets de valeur. Seule la version haut de gamme Comfort est équipée de vitres teintées, un début de protection contre les regards indiscrets.
Dans cet article : BYD, BYD Dolphin surf