Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Votre compte Facebook n'est pas lié à un compte sur notre site. Veuillez vous inscrire au préalable

Si vous venez de vous inscrire avec Facebook, merci de recharger la page dans quelques instants, le temps que votre inscription soit totalement activée.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Essai détaillé / BYD Dolphin Surf Comfort: Anguille électrique

Rédigé par Steven Appelmans le

BYD s’est déjà plongé dans le grand bain des urbaines électriques avec la Dolphin. Voici à présent sa petite sœur, la Dolphin Surf, qui vient éclabousser un peu plus une concurrence européenne déjà échaudée par la frilosité des particuliers. C’est principalement ces derniers que la petite BYD tente pourtant d’attirer dans ses filets. Texte : Steven Appelmans/L.B. | Photos : Dennis Noten

  • Avis Rédaction 16.95 /20

Les villes s’étendent, et avec elles la demande de moyens de transport efficaces et abordables. Le bus et le rail sont rarement en tête du cahier des charges des ambitions immobilières et l’éclosion constante des hameaux en périphéries crée des zones mal desservies par le transport en commun. Autant dire que la voiture a encore de beaux jours devant elle pour rallier le cœur de nos cités… à condition de s’adapter à la nouvelle donne. C’est-à-dire en réunissant compacité, praticité, technologie et bien sûr électricité. L’essor des petits véhicules urbains à batteries le prouve. Bonne nouvelle: ces compactes à piles n’exigent plus tant de sacrifices ou de compromis. Même si on regrette le temps des entrées de gamme à 11 ou 12.000 €, elles se démocratisent et compensent leur petite taille par leur luxe et leur confort. BYD affirme que sa Dolphin Surf réunit tout ce qui figure dans le cahier des charges d’un modèle idéal. Minute papillon…

LE CONCEPT
Soumettez une photo de la Dolphin Surf au moteur de recherche Google Lens et le résultat vous affichera des… BYD Seagull. Rien d’étonnant à cela: il s’agit en fait du même modèle, vendu sous un autre nom en Chine (et sur d’autres marchés). L’amour de BYD pour l’univers marin perd en logique: pourquoi – dans ce cas – rebaptiser la mouette en dauphin? Mystère. Pour le côté Surf, on a une piste: pendant que l’Europe tente de noyer le poisson sur le devenir des voitures électriques, la Chine n’attend pas et surfe intelligemment sur la vague des citadines accessibles, alors que certains modèles boivent la tasse (500 e)… Plus rationnellement, ce suffixe «Surf» signifie simplement au public européen qu’il s’agit de la petite sœur de la Dolphin «normale». On préférait Dolphin Mini, comme au Brésil. Passons…
S’étirant sur 3,99 m de long, 1,72 m de large et 1,59 m de haut, on prend le qualificatif de «petite» au pied de la lettre. La Surf perd quelques centimètres par rapport à la Dolphin standard, mais sans nuire à la condition des passagers car l’empattement de 2,50 m promet toujours un bel espace intérieur. Cette distance généreuse entre les essieux est possible grâce à la base modulaire e-Platform 3.0 (la même que la grande Dolphin). Ce châssis électrique est très résistant, aérodynamique et présente de très courts porte-à-faux, les roues étant rejetées aux extrémités. Il maximise ainsi l’espace. Comme sur les autres BYD, la Dolphin Surf reçoit des batteries de type «Blade» lithium-fer-phosphate, très résistantes et tolèrant des charges à 100% (ce qui fait souffrir d’autres types de batteries). On leur prête aussi une sécurité au-dessus du lot, grâce notamment à leur passage haut la main du test de la perforation, sans prendre feu. 
Vantarde, cette petite BYD? Peut-être pas, mais en tout cas elle aime se faire remarquer, bien plus que la Dolphin qui prend déjà un coup de vieux face à sa petite sœur. Comme toujours, les goûts et les couleurs ne se discutent en principe pas, mais avouons que la Surf ne plaira pas à tout le monde. Le jaune fluo a ravi notre photographe, mais peu l’assumerons au quotidien. D’autant que cette teinte criarde accentue aussi les proportions un peu bizarres de l’ensemble, la BYD étant étroite et haute. À l’arrière, en revanche, avec son aileron, sa petite lunette et son bandeau de phare réussi, règne plutôt une certaine harmonie. Nous ne sommes pas les seuls à distinguer dans son regard des faux-airs de Lamborghini de poche! D’un autre point de vue, elle tapera inévitablement dans l’œil des amateurs de pop culture asiatique en général, qu’il s’agisse de manga, K-pop ou Kawaii. La Dolphin Surf n’est presque plus une voiture, c’est un personnage. 
Dernière chose: elle reste pour l’instant fabriquée en Chine, mais à terme, lorsque l’usine hongroise (Szeged) flambant neuve le permettra (Stella Li, la vice-présidente, a confirmé le démarrage en ce mois de septembre), la compacte sera bel et bien la première BYD «made in Europe».  

  • Consommation & autonomie
  • Luxe digital
  • Prix compétitif
  • Look clivant
  • Inconfortable en conduite dynamique
  • Certaines assistances à la conduite intrusives

Dans cet article : BYD, BYD Dolphin surf

Journaliste AutoGids/AutoWereld

Essais

Nos essais