Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Votre compte Facebook n'est pas lié à un compte sur notre site. Veuillez vous inscrire au préalable

Si vous venez de vous inscrire avec Facebook, merci de recharger la page dans quelques instants, le temps que votre inscription soit totalement activée.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Essai détaillé / BYD Dolphin Surf Comfort: Anguille électrique

Rédigé par Steven Appelmans le

BYD s’est déjà plongé dans le grand bain des urbaines électriques avec la Dolphin. Voici à présent sa petite sœur, la Dolphin Surf, qui vient éclabousser un peu plus une concurrence européenne déjà échaudée par la frilosité des particuliers. C’est principalement ces derniers que la petite BYD tente pourtant d’attirer dans ses filets. Texte : Steven Appelmans/L.B. | Photos : Dennis Noten

  • Avis Rédaction 16.95 /20

Profitant d’une résistance à la torsion intéressante, le châssis garantit une sécurité structurelle remarquable pour le segment. Revers de la médaille: cette rigueur (positive) rend les courbes rapides inconfortables. Malgré de bons sièges, on ne peut empêcher le corps de glisser à droite et à gauche, sous l’effet de la force centrifuge. Et s’accrocher au volant n’est pas idéal pour la précision de conduite. Sur des routes abîmées, la caisse peut aussi parfois rebondire et l’effet est accentué par la position droite et haute. Les vaillants pneus Hankook de 16’’ semble peiner à suivre la trajectoire, tant lors des appuis en entrée de virage que sous la pression des 220 Nm lorsqu’on en ressort en accélérant plus franchement. Les gommes gémissent sans jamais décrocher, mais le volant – dont l’assistance n’est pas parfaite – nous communiquait clairement la limite d’adhérence. Et ce, en ne roulant pourtant pas à un rythme déraisonnable. En d’autres mots, ne vous fiez ni à son look ni à son nom. La Dolphin Surf n’a absolument rien de dynamique. La version Comfort à moteur de 156 ch/220 Nm ne vous apportera pas plus de grands frissons: les versions Active et Boost (85 ch/175 Nm) suffisent amplement. Certes, elles ne réalisent pas le 0 à 100 en 9,1 s, mais atteignent aussi les 150 km/h.
Pour la Dolphin Surf, BYD préfère le choix de la stabilité et d’un certain confort, grâce à des pesudo McPherson à l’avant et à un essieu à barre de torsion à l’arrière. Les amortisseurs sont fortement tarés, mais très bien calibrés et gratifient la petite chinoise d’un travail (compression/détente) étonnamment agréable pour le segment. Il faut dire qu’ils n’ont pas trop de masse à gérer: la Dolphin surf pèse «seulement» 1.465 kg, dont 319 kg pour la batterie haute tension (oui, les batteries Blade sont lourdes). Dans l’absolu, cela reste acceptable pour une voiture 100% électrique. 
Sur autoroute, le surplus de puissance du moteur Comfort s’avère utile pour doubler sereinement. On aurait aimé vanter aussi l’insonorisation, mais à vitesse soutenue, un grondement moteur étrange se mêle aux nuisances dues au roulement et aux sifflments du vent contre la carrosserie, le tout brisant un peu la sérénité à bord. Cette Surf est pensée pour la ville, où son agilité d’anguille fait merveille. Pour l’autoroute, la Dolphin classique sera plus à l’aise.

Dans cet article : BYD, BYD Dolphin surf

Journaliste AutoGids/AutoWereld

Essais

Nos essais