Sport auto / WRC 2022 : présentation et nouveautés

1. Hybrides in de spits

Les catégories les plus élevées du sport automobile sont avant tout des canaux publicitaires pour les constructeurs participants, et doivent donc évoluer avec leur temps. Plusieurs années après la Formule 1 et le WEC, le WRC passe à la propulsion hybride, du moins dans la catégorie supérieure, animée par Toyota, Hyundai et M-Sport (Ford).

La nouvelle génération de bolides de rallye utilise le même 1.6-turbo (380 ch) que la précédente, mais complété par un moteur électrique standardisé de 100 kW. Au maximum de ses performances, l'unité de puissance produit un total de 520 ch. C'est plus que les anciennes WRC, mais les voitures devraient être plus lentes, en partie à cause du poids supplémentaire de la batterie de 3,9 kWh. Ce dernier point est également le même pour tous, afin de maintenir les coûts de développement aussi bas que possible.

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Les voitures ne sont plus basées sur des voitures de série, mais sont construites autour d'un châssis tubulaire. Le résultat est une voiture plus sûre, comme l'ont montré plusieurs accidents graves pendant la préparation de la saison. Elles sont également moins sophistiquées à plusieurs niveaux : il n'y a pas de différentiel central actif, l'appui aérodynamique est réduit et la suspension simplifiée. Les concurrents doivent également changer de vitesse via une liaison mécanique (levier), au lieu d'utiliser des palettes.

Il est donc absolument impossible de prédire laquelle des nouvelles voitures sera la plus rapide et la plus fiable : la Hyundai i20, la Ford Puma ou la Toyota GR Yaris.

2. De Rally1 à Rally5

Par la même occasion, la FIA en a profité pour faire le ménage dans la division désordonnée des catégories en rallye. Les Rally1 à Rally5 constituent désormais les cinq échelons, le Rally1 étant le nouveau nom de la classe supérieure, les anciennes voitures WRC. Les voitures du Rallye 2 étaient auparavant connues sous le nom de R5, le Rallye 3 est similaire aux anciennes voitures du Groupe N. Rally4 et Rally5 sont les voitures à deux roues motrices, anciennement connues sous le nom de R2 et R1.

En parlant de Rallye2 : sur la liste de départ du Monte Carlo, on retrouve un vieil ami dans cette catégorie. Freddy Loix, aujourd'hui âgé de 51 ans et déjà retiré des rallyes depuis quelques années, pilotera à nouveau. Il partage une Skoda Fabia Evo avec Pieter Tsjoen comme copilote.

3. Ogier ne deviendra pas champion du monde

Si Sébastien Ogier, 8 fois champion du monde, sera au départ du Rallye Monte-Carlo comme à son habitude, il est presque certain qu'il ne remportera pas de nouveau titre à la fin de la saison. Le Français ne mènera pas une campagne complète, la voie est donc ouverte pour Thierry Neuville, Elfyn Evans, Kalle Rovanperä ou Ott Tänak pour revendiquer le trône. Ce dernier était déjà le meilleur en 2019, Neuville ayant déjà été 5 fois vice-champion du monde.

M-Sport devra se contenter de pilotes de moindre importance comme Adrien Fourmaux, Gus Greensmith ou Craig Breen. Mais aussi le maître suprême : Sébastien Loeb. L'Alsacien participera au Monte-Carlo au volant d'une Ford Puma, presque 10 ans après sa dernière victoire dans les Alpes Maritimes.

4. Le facteur Loriaux

Un succès pour Thierry Neuville serait un succès belge à plus d'un titre. Après tout, au milieu de l'année dernière, Hyundai a recruté Christian Loriaux en provenance de M-Sport. Le charismatique Carolo qui est généralement considéré comme l'un des ingénieurs les plus doués du WRC change donc de crèerie. La question est de savoir s'il a eu suffisamment de temps pour laisser sa marque sur la i20 orange-bleu. Une monture à laquelle il a déjà apporté de nombreux changements si l'on en croit l'interview de Thierry Neuville.

5. Un calendrier normal a priori

Après deux saisons chamboulées par le Covid-19, nous espérons que cette année enfin, nous connaîtrons une saison normale. Sans la partie américaine, mais avec un détour par la Nouvelle-Zélande, et avec un peu de chance cette fois, le retour au Japon. Il reste encore une place en août, mais on sait déjà que cette épreuve ne se déroulera pas à Ypres.

• 20-23 janvier: Monte Carlo
• 24-27 février: Zweden
• 21-24 avril: Kroatië
• 19-22 mai: Portugal
• 2-5 juin: Sardinië (Italië)
• 23-26 juin: Kenia
• 14-17 juillet: Estland
• 4-8 aout: Finland
• 18-21 aout: encore à attribuer
• 8-11 septembre: Griekenland
• 30 septembre-2 octobre: Nieuw-Zeeland
• 20-23 octobre: Spanje
• 10-13 novembre: Japan