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Sport auto / 24 Heures du Mans 2025 : Ferrari remporte une troisième victoire consécutive

Rédigé par Frédéric Kevers le 16-06-2025

Et de trois pour Ferrari qui s'impose au classement général des 24 Heures du Mans 2025 après ses succès en 2023 et 2024. Fortunes diverses pour les Belges avec deux pilotes sur un podium et des déceptions.

Mise à jour : la Ferrari n°50 a été disqualifiée. L'aileron arrière ne serait pas entièrement conforme au règlement.

La 93e édition des 24 Heures du Mans restera dans les livres d'histoire parce qu'elle salue une troisième victoire consécutive de Ferrari au classement général. Mais pour le reste, circulez, il n'y a rien à voir... ou presque. Si les Cadillac du Team Hertz JOTA avaient monopolisé la première ligne de la grille de départ devant deux duos Porsche-BMW, sans surprise, les Porsche et Ferrari se sont rapidement emparées des commandes de la course, pour un duel qui allait durer jusqu'au drapeau à damier, mais sans réel suspense pour autant. On vous explique.

Ferrari le coude à la portière

Certes, les hypercars "Made in Maranello" n'ont pas signé le triplé mais terminent dans le Top 4 et s'adjugent la première place pour la troisième année de suite après 2023 et 2024. Pour autant, l'équipe officielle qui avait imposé la #50 puis la #51 a dû cette fois céder les honneurs à la troisième 499P, la jaune arborant le #83. Cette dernière "semi-privée" est évidemment exploitée par AF Corse, au même titre que les deux autres, mais est emmenée par un équipage qui n'est pas du sérail italien avec en tête de proue Robert Kubica, qui devient le premier Polonais de l'histoire à l'emporter au classement général des 24 Heures du Mans, aux côté de Ye Yifei - premier pilote chinois à gagner l'épreuve mythique - et du Britannique Phil Hanson. Ce trio peut se targuer d'une sacrée performance sachant que ce sont des pilotes Gold qui ont battu des équipages officiels 100 % Platinum. 

Credit Ferrari

Alors, oui, une Porsche 963 d'usine - la #6 championne du Monde en titre pilotée par Kevin Estre, Matt Campbell et notre compatriote Laurens Vanthoor - se hisse sur la deuxième marche du podium. Une performance qui doit beaucoup à la maestria des trois hommes et à l'exploitation parfaite par l'équipe Porsche Penske Motorsport qui n'aura pas commis la moindre erreur tout au long de l'épreuve. Une course limpide qui n'aura pas suffit pour la LMDh teutonne, parce qu'en face, les LMH au cheval cabré sur fond jaune étaient tout simplement intrinsèquement intouchables. La seule vraie raison pour laquelle elles n'ont pas signé le triplé tient aux nombreuses erreurs - des pilotes comme de l'équipe - ainsi qu'à de menus soucis techniques qui ont un peu "ralentit" les deux exemplaires rouges. 

Bien entendu, les meilleurs chronos en course des Ferrari ne sont pas nettement supérieurs à ceux de leurs rivales, mais la vérité est que les bolides italiens affichaient une vitesse de pointe impressionante en course - contrairement aux essais qualificatifs et hyperpoles, tiens tiens - et ont su répondre à toutes les accélérations de Porsche avec une indécente facilité. Certes, les équipes, les pilotes et autres acteurs du championnat FIA WEC et des 24 Heures du Mans ne sont pas autorisés à parler de la BoP, mais est-ce vraiment nécessaire ?

BoP = Balance de Préférence ?

Car tel est le problème. Ferrari domine de la tête et des épaules ce championnat, 24 Heures du Mans comprises. Les hypercars transalpines sont celles qui parviennent à la fois à mettre leur pneus en température le plus rapidement - gros avantage à chaque changement de gommes en course ou sur le premier tour chrono en essais - et celles qui les dégradent le moins sur les longs (doubles ou triples) relais tout en ayant une vitesse maxi au top. Une quadrature du cercle très surprenante dans un championnat où`la balance de performances est sensée niveler les forces en présence.

Un équilibre presque parfait avait été atteint au bénéfice d'un système d'établissement très complexe lors des dernières 6 Heures de Spa, sur un tracé aux caractéristiques intrinsèquement très proches de celles du Mans - il y a juste moins de longues lignes droites - avec alors des Alpine, BMW, Cadillac, Peugeot et Toyota parfaitement capables de jouer aux avant-postes en qualifications ET en course. Trois semaines plus tard, patatras, plus rien ne va. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'ACO - Automobile Club de l'Ouest, organisateur des 24 Heures du Mans et partenaire de la FIA pour le WEC - y applique SA propre BoP. Mais au vu des "heureux hasards" de ces dernières années qui permettent d'écrire "de belles histoires" bien scénarisées, la Balance of Performances s'apparente ouvertement à une Balance of Preferences. 

Credit DPPI/FIA WEC 2025

Photo : DPPI/FIAWEC 2025

Les Porsche 911 RSR qui l'emportent avec une belle livrée spéciale l'année de la célébration des 60 ans du modèle en catégorie GTE ? Pur hasard ! Les Ford GT qui gagnent pour les 50 de la première victoire de la GT40, ici aussi en GTE ? Pur hasard ! Ferrari qui surclasse tout le monde pour sa première participation, 50 ans après sa dernière participation officielle en catégorie-reine et qui plus est l'année du centenaire de l'épreuve, en n'ayant gagné AUCUNE des autres courses de l'année en 2023 ? Pur hasard... Il y en a un peu plus, on vous le met quand même ? Bref, la question n'était pas de savoir si Ferrari gagnerait cette course, mais de deviner laquelle... Affligeant et frustrant pour les vrais passionnés.

Record de spectateurs

Et ils étaient immensément nombreux parmi les près de 332.000 spectateurs à avoir assisté à l'événement dans la Sarthe. L'endurance reste une discipline fédératrice, le Mans s'érige toujours en véritable institution et le plateau proposé était somptueux. Mais peut-être insuffisamment mélodieux. Car en dehors des Cadillac et Aston Martin en Hypercar, la disparition des Lamborghini Huracan et de leur V10 laissaient les fans en peu sur leur faim de mélomanes à cause de LMGT3 en mode sourdine et d'hypercars à moteur turbo à la sonorité parfois qualitative mais trop étouffée. 

Et les Belges ?

Pour ce qui relève de nos représentants, deux seulement garderont un souvenir positif de cette édition : Laurens Vanthoor et Tom Van Rompuy, respectivement deuxième du général et en Hypercar et troisième en LMGT3. Le premier nommé sur Porsche 963, le second au volant de la Corvette Z06 LMGT3.R #81 qu'il partageait avec Andrade et Eastwood.

Credit Porsche 2025

Photo : Porsche 

En Hypercar, Stoffel Vandoorne fut l'un des pilotes les plus en vue des deux équipages Peugeot, mais au volant d'une 9x8 muselée et trop lente, il n'aura finalement pu faire mieux que la 12e place au général à 3 tours des vainqueurs. Un résultat en demi-teinte qui ne devrait cependant pas nuire à l'avenir du lion sochalien en Hypercar si l'on en croit le discours porté vers demain des dirigeants et pilotes du cru après la course. Moins de réussite encore pour Dries Vanthoor, brilant en hyperpole mais dont la BMW M Hybrid V8 aura souffert d'un manque de compétitivité relatif en course et de soucis de fiabilité qui relèguent la #15 au 18e rang, à 12 tours.

Credit BMW Motorsport

Photo : BMW Motorsport

Que dire de la voiture-soeur, elle aussi engagée par l'équipe belge WRT, qui croise le drapeau à damier à une piteuse 32e place, après avoir concédé 26 tours. L'équipe de Vincent Vosse buvait le calice jusqu'à la lie en LMGT3. En pointe en première partie de course, la BMW M4 GT3 #46 de Valentino Rossi/Al Harthy/Van der Linde devait abandonner, au même titre que la #31 qui a baissé le rideau à cause d'un... lapin. Espérons que l'équipe en aura récupéré les pattes... histoire de faire fuire la pouasse en 2026 ! Enfin, Maxime Martin, engagé sur une Mercedes-AMG LMGT3, termine 45e du classement général, la 12e du LMGT3, après une course anonyme mais pas sans avoir démontré que sa pointe de vitesse n'était absolument pas émoussée.

Classement général et Hypercar - le Top 5

  1. Ferrari 499P #83 - AF Corse - Kubica/Ye/Hanson
  2. Porsche 963 #6 - Porsche Penske Motorsport - Estre/Vanthoor/Campbell
  3. Ferrari 499 P #51 - Ferrari AF Corse - Pier Guid/Calado/Giovinazzi
  4. Cadillac V-Series.R #12 - Cadillac Herts Team JOTA - Stevens/Nato/Lynn
  5. Toyota GR010 #7 - Conway/De Vries/Kobayashi

Classement LMP2 - le Top 5

  1. Oreca 07-Gibson #43 - Inter Europol Competition - Smiechowski/Dillmann/Yelloly
  2. Oreca 07-Gibson #48 - VDS Panis Competition - Gray/Masson/Perera
  3. Oreca 07-Gibson #199 - AO by TF - Hyett/Cameron/Deletraz
  4. Oreca 07-Gibson #9 - Iron Lynx-Proton - Ried/Capietto/De Gérus
  5. Oreca 07-Gibson #28 - TDS Racing - Sales/Beche/Novalak

Classement LMGT3 - le Top 5

  1. Porsche 911 GT3 R LMGT3 #92 - Manthey 1st Phorm - Hardwick/Pera/Lietz
  2. Ferrari 296 LMGT3 #21 - Vista AF Corse - Heriau/Mann/ROvera
  3. Corvette Z06 LMGT3.R #81- TF Sport - Van Rompuy/Andrade/Eastwood
  4. Aston-Martin Vantage AMR LMGT3 #27 - Heart of Racing team - James/Drudi/Robichon
  5. Lexus RC F LMGT3 #87 - AKKODIS ASP Team - Umbraescu/Lopez/Schmid
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