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Sécurité / Étude sur les dangers de la conduite pilotée

Rédigé par Olivier Duquesne le 06-02-2018

Une étude française, sur simulateur, a mesuré le temps de réaction et la vigilance lors de la reprise en main d’un véhicule en conduite pilotée. Un mauvais usage des aides à la conduite s’avère dangereux.

Trop se reposer sur le régulateur actif de vitesse et sur le maintien de voie peut mener à un accident. C’est un peu la conclusion qu’on peut tirer d’une étude du Centre d'Investigations Neurocognitives et neurophysiologiques (Ci2N) de l'Université de Strasbourg et du CNRS, publiée par la Fondation Vinci Autoroutes et la Fondation MAIF. 60 conducteurs volontaires ont dû suivre, sur simulateur, un trajet autoroutier de 53 km. Deux incidents ont été prévus par les chercheurs : un déboîtement de camion suite à un chantier et une alerte de désactivation des systèmes, en courbe. 

Le parcours 

Les 60 testeurs ont été séparés en trois groupes d’âge de 20 personnes. Ils devaient démarrer d’une aire de service et conduire sans aides à la conduite durant 10 km. Ensuite, ils devaient déclencher le régulateur actif de vitesse et l’aide au maintien de voie pour rester en autopilotage (parfois en lâchant les mains du volant). Au km 23, à 110 km/h, le scénario (à leur insu) fait déboiter un camion juste devant le véhicule en raison d’un rétrécissement suite à un chantier mobile. Ensuite, au km 43, dans une courbe prise à 130 km/h, la voiture lance une alerte visuelle puis sonore indiquant que les systèmes se désactivent. Le conducteur doit alors reprendre la main. 

Mauvais temps de réaction 

Cet exercice a permis de constater que le temps de réaction face au déboîtement du camion à cause du chantier était en moyenne de 2,2 s contre 1 s à 1,5 s avec les mêmes scénarios en conduite totalement manuelle. 35 % des conducteurs ont percuté au moins un plot. 10 % d’entre eux ont fini leur course contre le fourgon du chantier. En outre, 27 % des conducteurs ont même eu le (mauvais) réflexe de donner un coup de volant vers la droite. Lorsque la voiture a réclamé la reprise en main au km 43, le temps de réaction moyen était de 4,5 s. Ce qui représente, à 130 km/h, une distance de 160 m. La réaction était même de 6 s pour le groupe des plus âgés (217 m). De plus, les chercheurs ont constaté un déport moyen de 1,25 m par rapport à la bonne trajectoire. 

Vigilance 

L’étude a également pointé une somnolence plus rapide en conduite assistée, surtout en solitaire sans sollicitations du passager (simulées par des questions-réponses lors de l’expérience). Et la transition entre le pilote automatique et la conduite manuelle a souvent été délicate, voire dangereuse, avec des réactions trop lentes et parfois inadaptées. Cela montre qu’il est important de rester vigilant lorsque le régulateur de vitesse et le maintien de voie sont activés. Pas question de se comporter comme si la voiture était en pilotage automatique. Il faut rester vigilant avec les mains sur le volant et le pied droit près de l’accélérateur. Car en positionnant le pied loin des pédales, on pourrait accélérer au lieu de freiner en cas d’urgence !

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