Un vrai constructeur de voitures de sport construit des voitures de sport. On aurait dit un mantra que McLaren a répété à l'envi ces dernières années, comme un clin d'œil à la concurrence qui a ajouté des modèles SUV à sa gamme. D'abord Porsche avec le Cayenne, puis Lamborghini avec l'Urus et Aston Martin avec le DBX. Et récemment, il y a eu la Ferrari Purosangue, bien sûr. Pendant ce temps, les dirigeants de McLaren ont réalisé qu'ils ont besoin d'un SUV pour rester à flot. C'est donc contraints et forcés qu'ils s'y convertissent aussi finalement.
Le fait que cette piste du SUV soit soutenue par Michael Leiters, le nouveau PDG de McLaren, n'est pas une surprise. L'Allemand a également été impliqué dans le passé avec la Porsche Cayenne et la Ferrari Purosangue. Pourtant, le constructeur britannique se tourne avant tout vers Coventry, car comme la Lotus Eletre, McLaren se dirige tout droit vers un SUV 100% électrique.
Critique interne
Maintenant, il ne faut pas s'attendre à ce que le SUV de McLaren soit présenté avant 2026. Tout d'abord parce que la technologie des batteries doit encore faire des progrès. Par ailleurs, pour réduire le poids au minimum, le Composite Technology Centre travaillerait sur un châssis entièrement en fibre de carbone.
Si cela ne tenait qu'à Michael Leiters, le SUV de McLaren combinerait un design de carrosserie distinctif et une appellation qui sonne bien. En effet, le PDG a critiqué le design générique des modèles McLaren, trop similaires selon lui. Il a qualifié les appellations des modèles - généralement alphanumériques - de désordonnées. Par conséquent, le successeur hybride rechargeable de la 570S rejette la combinaison de chiffres et de lettres, mais répond au nom de McLaren Artura.
Source : Car Magazine
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