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Nouveau modèle / Renault Twingo E-Tech Electric : vers une Twingomania 2 ?

Rédigé par Laurent Blairon le 06-11-2025

Et si, plus que la R5, la Twingo E-Tech Electric devenait la modèle-clé de la relance de Renault sur les petites électriques ? Elle coche (presque) toutes les cases : compacte, pratique, joyeuse et relativement abordable. Une voiture populaire dans le meilleur sens du terme ?

Bonne humeur de série

1992, Paris. Renault présente la première génération de sa Twingo, une voiture inédite dans la gamme. Et un succès qui va rapidement se confirmer. Bourrée de positivisme, pas chère et prête à toute les missions, elle gagne plus que le succès commercial : elle crée une tendance. On parlera même de Twingomania. Renault en vendra plus de 2,4 millions, principalement en France. La seconde génération présentée au Salon de Genève en 2007 devient une bicorps plus classique, mais avec une gamme de moteurs et de versions plus étendues. Elle perd pas mal de fanatiques de la première génération, sans parvenir à séduire ceux qui avaient été réfractaires. Et parce qu’une rude concurrence s’est organisée (C1, C2, 107-108). Renault en vendra tout de même 900.000. Dans les années 2010, la rentabilisation des petites voitures se complique et Renault se joint à Smart pour dévoiler la Twingo III en 2014. Sa produciton s’arrête en 2024. Radicalement différente (3-cylindres arrière), sa carrière commerciale est néanmoins animée par quelques séries limitées, mais cette fois, « seulement » 500.000 unités quittent les chaînes.  

Sympa & musclée

Paris 2025, 33 ans après les débuts de la Twingo, Renault reste fidèles à la philosophie : une bouille sympathique, la carrosserie rondouillarde des petits monovolumes, tout sauf de l’agressivité… quoique, ses hanches musclées qui entourent des roues de 18’’ (16’’ de base) lui assurent une pose plus assurée. Mais dans les formes, elle rappelle bien la première Twingo, d’où qu’on l’observe. Elle devient plus expressive, avec des phares à diodes qui sortent de la carrosserie. Les gimmicks sont conservés, comme la fausse triple prise d’air sur le capot (qui sert à faire l’appoint de liquide lave-glace). Ou encore les cavités rondes au niveau des poignées de portes. La différence majeure, c’est la présence de 5 portes, or la voiture reste compacte : 3,79 m, c’est à dire 35 cm de plus que la première, dont 15 cm de mieux en empattement. Quatre adultes peuvent s’installer tout en jouissant d’un coffre digne de ce nom (à l’arrière, seulement, car il n’y a pas de frunk). L’astuce, ce sont ses sièges arrière indépendants et coulissants sur 17 cm. Parce qu’il fallait préserver le côté pratico-ludique, le dossier du siège passager avant se replie également pour dégager un espace de chargement de plus de 2 mètres. Les possibilités de rangement sont nombreuses et certaines empruntent le principe YouClip inauguré par Dacia. Dans l’esprit des « collections » de la Twingo 1, quatre teintes au lancement : rouge Absolu, vert Absolu, jaune Mango et noir Étoile.

 

Prestations au juste coût

C’est le projet le plus rapide de l’histoire de Renault : seulement 100 semaines entre le premier croquis et les avis de Luca deMeo et la mise en production. Trois poles ont coopéré dans des temps records : Ampere (France), ACDC (Shanghai) et l’usine slovène de Novo Mesto. Pour contenir le premier prix sous les 20.000 €, Renault a fait des choix. Si la base est bien la plateforme Ampr-Small des R4 et R5, elle se passe de l’essieu arrière indépendant au profit d’un essieu de torsion dérivé de celui du Captur. La batterie d’une capacité de 27,5 kWh est de type LFP (Lithium-Fer-Phosphate) et non NMC et il s’agit en outre d’une architecture cell-to-pack. Tout cela est moins cher et suffisant à la destination urbaine de la Twingo.  Elle promet jusqu’à 263 km d’autonomie WLTP, soit environ 200 bornes en conditions réelles. pour une voiture de 1200 kg seulement. Pour la recharger la voiture se contente – de série – d’un module AC de 6,6 kW (environ 4 h 15 pour une charge complète sur prise renforcée), mais Renault a prévu un pack comprenant un chargeur AC 11 kW et un DC de 50 kW, et qui ajoute la fonction de charge bidirectionnelle, transformant la Twingo en mini-centrale électrique domestique. Pas de moteur Ampère sous le capot, mais un bloc fourni par le partenaire chinois Shanghai EV. Il développe 82 ch et 175 Nm, ce qui n’annonce pas des performances affolantes. La vitesse de pointe est limitée à 130 km/h.



Surassistée

Cette Twingo E-Tech Electric vient bousculer le segment A en matière d’infodivertissement et connectivité. Elle reprend le software OpenR Link basé sur Google Android Automotive OS (une première sur une petite citadine) et intégrant l’assistant virtuel Reno, qui résonne avec vous grâce à ChatGPT. Les aides à la conduite ne sont pas en reste : 24 assistances au total, dont le freinage automatique d’urgence en marche arrière, la surveillance du conducteur et même un stationnement “mains libres”, une exclusivité dans le segment… mais était-ce indispensable?


Tous les matériaux, textures et sons (créés avec Jean-Michel Jarre) composent une atmosphère sensorielle et positive. Bonne surprise : la Twingo ne reprend pas le module des écrans des R4 et R5, elle a droit à son propre agencement, comprenant un premier écran de bord de 7’’ et un second, central et tactile, de 10,5’’. Ce qui laisse de la place à la déco, notamment aux inserts colorés oblongs (et métalliques). La Twingo ne se commande pas tout à l’écran, il reste des boutons et des molettes pour gérer la température notamment. Les écrans ne reprennent pas non plus les graphismes et animations des R4 et R5, la Twingo E-Tech a droit à sa propre déco numérique, et elle est plutôt réussie et agréable à l’oeil. L’habitacle met en scène le double écran OpenR Link : combiné 7’’ + écran central 10’’. L’interface, vive et animée, inclut Google Maps, Google Assistant et Google Play, avec Reno, l’avatar intelligent de Renault, enrichi par ChatGPT 4o-mini.

Gamme et équipements

Deux niveaux, pour l’instant, composent la gamme : la finition Evolution propose écran central 10", régulateur de conduite, assistances et sièges arrière coulissants. Le niveau Techno y ajoute l’OpenR Link avec Google, Reno, la clim’ automatique, la conduite One Pedal, la caméra de recul, l’accès mains libres et un système audio Arkamys à six haut-parleurs. Une Twingo de base doit se contenter du chargeur AC 6,6 kW…

Plus ou moins 20.000 €

Et évidemment, il y a ce prix promis à moins de 20.000 € pour l’Evolution, sans options. Un seuil fort théoriquement respecté, car un minimum d’équipement (le pack des chargeurs), amène le prix au-delà des 20.000 €… mais la nouvelle Twingo ne peut pas coûter beaucoup plus, sinon se serait risquer le cannibalisme avec la R5 Five à 24.500€. Cela dit, à ce sujet, nous pensons que la Twingo va, de toute façon, gêner un peu la R5… Pour la suite, tout est possible : versions Open Air, Roland Garros et une kyrielle d’autres séries spéciales, comme la Twingo 1 ? Les designers nous ont confirmé vouloir « beaucoup jouer avec cette base qui s’y prête… ». Reste à voir si les clients les attendent. Pour conclure, une chose est acquise : la Twingo E-Tech Electric est déjà la plus sympa des petites électriques disponibles sur le marché.  

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