La Garagisti & Co GP1 (2026) en résumé
- Constructeur britannique
- Design italien
- V12 atmosphérique
- Propulsion et boîte mécanique
- 25 exemplaires : 2,83 millions d'euros
Des hypercars comme la Rimac Nevera prouvent à l'envi le potentiel de performance d'un groupe motopropulseur électrique, mais la nostalgie des voitures de sport analogiques n'a jamais été aussi forte. Garagisti & Co tente de capitaliser sur cette vague nostalgique avec la nouvelle GP1.

Comme l'indique l'introduction faisant référence à Enzo Ferrari, Garagisti & Co n'est pas un constructeur italien, mais britannique. Bien que les lignes de la GP1 soient inspirées de la Lancia HF Stratos Zero de 1970. La partie avant semble quelque peu générique, mais la partie arrière, avec ses feux arrière ronds, son diffuseur apparent et ses quatre sorties d'échappement alignées, est particulièrement élégante.
V12 atmosphérique
Le V12 monté en position centrale à l'arrière n'est pas un bloc recyclé de Ferrari ou Lamborghini, mais un moteur de 6,6 litres spécifique à la GP1 et fabriqué par Italtecnica. Il se passe de turbo, de compresseur ou de toute aide électrique pour développer 800 ch et grimper jusqu'à 9000 tr/min. Une cavalerie transmise aux seules roues arrière via une boîte de vitesse manuelle.

Le cockpit de la Garagisti & Co GP1 fait preuve d'une étonnante élégance, avec un tableau de bord qui rappelle un peu celui de la Porsche Carrera GT de l'époque. Le levier de vitesse est placé très haut, presque à côté du volant. Il n'y a pratiquement pas d'écrans, le conducteur dispose d'un combiné d'instruments qui affiche les informations essentielles et c'est à peu près tout.
Peperduur
Si le nom fait évidemment référence à la célèbre boutade d'Enzo Ferrari, histoire d'attirer l'attention, très peu d'informations filtrent quant aux fondements de Garagisti & Co. De quoi rendre le prix demandé de 2,83 millions € (hors taxes) un poil ambitieux, même pour une supercar analogique combinant un V12 atmosphérique, une boîte de vitesses manuelle et une architecture de pure propulsion. Ne serait-ce que parce que la concurrence est énorme.

Garagisti & Co est en train de développer la GP1, un nom de type qui suggère qu'une GP2 et une GP3 sont également envisagées. Le tirage sera limité à 25 exemplaires, mais on ne sait pas encore quand le premier d'entre eux pourra être mis en circulation. La GP1 devrait faire sa première apparition publique à la Monterey Car Week en Californie.
Encore une supercar prometteuse, qui attise nos sentiments nostalgiques avec son groupe motopropulseur "à l'ancienne". Espérons que les personnes derrière Garagisti & Co, par ailleurs inconnues, mèneront ce projet à son terme, afin que la GP1 soit plus qu'un simple vœu pieux.
Source : Classic Driver