La De Tomaso P72 (2025) en résumé :
- Hommage moderne à la P70
- Version de série définitive
- Monocoque en fibre de carbone
- V8 5,0 litres compressé
- Production limitée à 72 exemplaires
De nombreuses supercars sont présentées, certaines plus magnifiques et plus puissantes que d'autres. Mais trop souvent, elles s'en tiennent à un seul prototype, à moitié terminé. Et ce scénario semblait également prévaloir pour la De Tomaso P72, qui a fait sa première apparition publique au Goodwood Festival of Speed. Nous étions alors en 2019, il y a presque six ans. Malgré quelques difficultés financières, la De Tomaso P72 est désormais prête pour la production.
Les premiers exemplaires de la série limitée à 72 unités (comme P72) devraient être livrés à leurs propriétaires avant la fin de cette année. Bien que le constructeur italien appartienne depuis 2014 à une holding basée à Hong-Kong, la P72 n'est pas Made in China. Ni même Made in Italy, mais Made in Germany : en effet, cette De Tomaso sera assemblée dans une nouvelle usine à Affalterbach, la ville allemande bien connue pour être le berceau de AMG.
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Les lignes de la De Tomaso P72 font référence aux voitures de course des années 1960 et à la P70 en particulier. Bien que cette supercar utilise une monocoque en fibre de carbone, ses concepteurs ont cherché à offrir l'expérience la plus analogique possible. L'intérieur prodigieux se passe d'écrans, le V8 monté en position centrale arrière se passe d'assistance électrique et la suspension fait l'impasse sur les modes de conduite contrôlés électroniquement.
Ce V8 de 5 litres développé en interne reçoit le concours d'un compresseur mécanique qui porte la puissance à 700 ch et le couple à 820 Nm. Cette puissance est transmise aux roues arrière par l'intermédiaire d'une boîte de vitesses manuelle.
C'était vraiment mieux avant ! Du moins quand on peu combiner le plumage d'un modèle classique au ramage issu de technologies modernes tout en conservant une approche analogique. Et si cette De Tomaso P72 se conduit aussi bien qu'elle ne s'admire...
