Mobilité / Le Belge aime utiliser sa voiture, mais moins qu’avant

La voiture a toujours la cote en Belgique, mais le vélo (électrique) gagne en popularité. Une étude iVox, pour Bosch, auprès de 1000 automobilistes montre d’autres tendances sur les habitudes des Belges en matière de mobilité, et leurs visions de l’avenir de la mobilité. Ainsi, les moteurs thermiques restent de loin en tête des souhaits et une faible majorité croit en l’avenir de la voiture électrique.

Moins de Diesel

En 2013, une étude similaire indiquait une proportion de 63 % personnes conduisant une voiture Diesel pour 36 % ayant fait le choix de l’essence. 3 ans plus tard, ils sont 57 % en Diesel et 41 % pour l’essence. Les 2 % restants ont opté pour le gaz ou l’électricité. L’électricité dont 47 % des sondés ne croient pas en sa percée. Il y a 28 % des personnes qui estiment toutefois que la voiture électrique se généralisera d’ici 20 ou 30 ans.

Coût et fiabilité

Les principaux griefs à l’encontre de la voiture électrique sont l’autonomie, le prix et la fiabilité. Ils sont 84 % à estimer que les motorisations thermiques sont encore moins coûteuses à l’achat et à l’usage. Il y a même 27 % des sondés à douter de la fiabilité technique des voitures électriques. Et 2/3 des conducteurs belges veulent pouvoir rouler 500 km sans devoir recharger. La recharge qui se fera principalement à domicile et sur le lieu de travail.

À vélo

Si la voiture électrique n’a pas encore la cote, le vélo électrique a plus de succès. 20 % des sondés utilisent plus régulièrement leur bicyclette, surtout en Flandre et à Bruxelles et parmi les plus de 50 ans et les moins de 30 ans. Il faut noter que 4 personnes sur 10 déclarent agir pour se déplacer de manière plus écologique, surtout en vélo ou à pied (64 %) ainsi qu’en transports en commun (38 %). Ils sont aussi 28 % à avoir adapté leur style de conduite pour consommer moins.

Zones basse émission

L’instauration des zones basse émission séduit 52 % des sondés (contre 49 % en 2013). Toutefois, ils sont 35 % à déclarer ne plus vouloir venir en centre-ville si une telle zone était instaurée. 31 % choisiraient le vélo, 27 % les transports en commun et 12 % feraient l’effort d’acheter une voiture conforme aux exigences environnementales de la zone.