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Innovation / Batteries LFP : nouveau Graal de la voiture électrique ?

Rédigé par Olivier Duquesne le 01-03-2021

Les Tesla Model 3 Standard Plus construites en Chine utilisent des batteries LFP. Elles remplacent les classiques lithium-ion et ont l’avantage de ne pas utiliser de cobalt et de nickel. Une solution d’avenir ?

Les accumulateurs LFP (Lithium-Fer-Phosphate) moins polluants ont déjà remplacé les batteries lithium-ion LiCoO2 dans de nombreuses applications robotiques, ainsi que dans certaines Tesla Model 3. Elles pourraient intéresser toute l’industrie automobile, car elles n’ont besoin ni de cobalt ni de nickel. En effet, elles utilisent une anode graphite carbone et une cathode avec du phosphate de fer lithié LiFePO4. Ces accumulateurs LFP offrent, en outre, l’avantage de mieux supporter les microcharges. Elles présentent un effet de mémoire « inversé » ce qui leur assure une meilleure longévité. De plus, elles peuvent fournir beaucoup de puissance, tout en étant moins sujettes au risque d’incendie. Et surtout : le LFP est moins cher à produire et moins toxique pour l’environnement.

Inconvénients

Toutefois, la batterie LFP souffre encore de désavantages majeurs pour les voitures électriques. Ayant une moins bonne densité énergétique, l’autonomie avec ce type d’accumulateurs est pénalisée. Dès lors, le LFP n’a de sens pour l’instant que pour les modèles électriques à autonomie moyenne. C’est d’autant plus important que le calcul de la décharge est plus complexe avec le LFP. Si bien que l’indication du rayon d’action sur le tableau de bord peut être erronée au démarrage. Cela s’est d’ailleurs vérifié avec les Tesla LFP fabriquées en Chine avec CATL. Car les accumulateurs LFP souffrent par grand froid, réduisant parfois l’autonomie de moitié par rapport à ce que l’automobile indiquait au départ.

Améliorations nécessaires

L’industrie de la batterie LFP doit encore perfectionner cette technologie pour la rendre aussi attrayante en automobile qu’elle l’est déjà avec la robotique. Même si ce type d’accumulateur peut répondre sans peine aux besoins des citadines électriques ou des modèles avec moins de 400 km d’autonomie. Notamment parce que le LFP accepte sans problème 3000 décharges à 100 %. Et n’a pas de mal à répéter les charges (ultra)rapides et les courtes charges d’appoint. En améliorant la densité énergétique du LFP, on aurait là une sorte de Graal : des batteries stables, sans cobalt ni nickel, avec une grande autonomie et capables de se recharger rapidement et souvent pendant de nombreuses années…

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