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Industrie et économie / Le patron d’Aston Martin secoue le cocotier

Rédigé par Olivier Duquesne le 16-07-2019

Andy Palmer, le PDG d’Aston Martin, n’y est pas allé de main morte. La stratégie du Brexit est « risible », le tout à l’électrique est « ridicule » et la voiture 100 % autonome, « absurde » !

Les participants au « Driving the Future » à Londres ont eu droit à une intervention bulldozer de la part d’Andy Palmer, le PDG d’Aston Martin. Le fournisseur officiel de James Bond a taillé un costard aux futurologues de la mobilité et, surtout, aux politiciens britanniques. Il se plaint notamment des changements permanents autour de l’agenda de la sortie du Royaume-Uni et des négociations avec l’UE27 dans le cadre du Brexit. Il a annoncé que sa marque a finalement estimé que cela va aboutir sur un probable « no-deal » — avec une séparation brutale — même si, comme d’autres entreprises installées en Grande-Bretagne, Aston Martin préfère nettement un accord de libre-échange. À défaut, le constructeur aimerait bien avoir une échéance fixe et non de multiples reports pour savoir sur quel pied danser. De plus, selon lui, l’Union européenne a bien mieux mené les discussions en axant sur le consensus plutôt que son pays dont la tactique de négociation était, selon lui, « risible ».

Vision électrique

Andy Palmer s’est aussi montré très sévère sur l’évolution de l’automobile telle qu’imaginée dans la sphère publique. Il n’a pas manqué d’égratigner le monde politique qui veut bannir les voitures thermiques avant 2050. « Les hommes (et femmes) politiques ne peuvent être pris au sérieux s’ils parlent de 30 à 40 ans à l’avance » argumentant que tout ce petit monde « s’inquiète de prendre le pouvoir et de rester au pouvoir pendant une période relativement courte, et ils savent qu’ils n’auront pas de comptes à rendre à beaucoup plus long terme ». De son point de vue, la voiture électrique est une solution, mais n’est pas la « panacée ». Il se montre irrité quand on l’évoque comme seule possibilité technologique pour réduire la pollution liée aux transports. Or, il indique que « la vérité est que personne ne sait quelle est la bonne technologie pour les 20 à 30 ans à venir ».

Conduite autonome : non merci

Une autre évolution technologique en marche ne semble guère le convaincre : la voiture autonome. Pour lui, voir le niveau 5 se généraliser « de son vivant » [il vient d’avoir 56 ans] est « absurde ». Du moins dans un espace qui ne soit pas « géoclassé » : « À moins qu’il ne se trouve dans une zone géographiquement délimitée, vous n’obtiendrez pas l’autonomie complète de la manière dont beaucoup de gens la décrivent ». Certes, les aides à la conduite vont se généraliser, mais à moyen terme, on en restera au niveau 3 « quand la voiture prend le contrôle, mais peut rendre au conducteur sa place si le bon sens l’emporte ». Voilà ce qu’on appelle une conférence coup de poing.

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