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Industrie et économie / L’industrie automobile britannique boit la tasse

Rédigé par Frédéric Kevers le 26-01-2023

Fleuron du Royaume-Uni pendant des décennies, l’industrie automobile d’Outre-Manche est au plus bas en termes de production depuis… 1956. En cause ? Le Brexit, le Covid-19, la pénurie de puces électroniques… of course !

Le Royaume-Uni et plus particulièrement l’Angleterre sont des terres d’automobile, nul n’en disconviendra. Mère-patrie de certains fleurons de la mobilité motorisée à quatre roues tels que Aston Martin, Bentley, Lotus, Mini ou Rolls-Royce, la Grande-Bretagne pouvait également compter sur la présence de constructeurs étrangers pour soutenir son économie industrielle grâce. Ford, Honda, Nissan et consorts. Las, le Brexit et la mutation – forcée – du marché automobile européen vers l’électrique ont poussé certaines marques à déserter l’île britannique pour des contrées plus « accueillantes ». En y ajoutant le coup dur porté par la pandémie de Covid-19 et la pénurie de semi-conducteurs, l’industrie automobile britannique a connu une année 2022 catastrophique avec une production au plus bas depuis 1956. Mais que lui réserve l’avenir ?

40 % de moins qu’en 2019

Toujours impactée par les conséquences de la pandémie de Covid-19 qui avait sévi en 2020 et 2021, 2022 fut donc marquée par la pénurie de composants, principalement des puces électroniques, qui a forcé nombre d’usines britanniques – comme ailleurs dans le monde – à faire tourner leurs chaînes de production au ralenti, voire à devoir les arrêter complètement, parfois pendant plusieurs semaines. La sanction ne s’est pas faite attendre avec une baisse de la production de 40 % en comparaison de 2019, dernier exercice « normal ». La régression est même de près de 10 % par rapport à 2021, avec seulement 775.014 véhicules produits (donnée fournie par le SMMT, organisation sectorielle de l’automobile au Royaume-Uni, ndlr). Or 2021 marquait déjà un niveau au plus bas depuis 30 ans.

De l’espoir pour 2023

Avec l’atténuation des problèmes d’approvisionnement en semi-conducteurs et autres composants impactés par les confinements en Chine, le secteur automobile britannique veut croire en une reprise de ses activités à la hausse en 2023. Pour cela, les observateurs se basent également sur les carnets de commandes bien remplis en 2022 et dont une bonne partie n’a pas pu être produite et livrée jusqu’à présent. Le double objectif est donc d’atteindre 15 % de hausse en 2023 et de franchir à nouveau la barre du million de véhicules produits par an d’ici 2025. L’essor des véhicules électriques devrait compter pour beaucoup dans ce nouvel élan sachant que ce type de voitures a représenté près de 30 % de la production en 2022.

Source : RTBF

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