En 2014, le championnat du monde de F1 évolue, sur le plan tant sportif que technique. Ce qui saute aux yeux, c'est avant tout le nouveau nez des différentes monoplaces. À chacun son style, on aime... ou pas ! L'objectif pour les constructeurs est de respecter le nouveau règlement qui impose d'abaisser le museau de 1 cm, ce qui affecte aussi l'architecture de suspension, et de réduire l'aileron arrière de 2 cm en hauteur ainsi que sa surface.
Autre nouveauté : les V8 atmosphériques sont remplacés par des seize-cents turbocompressés. Si ces derniers sont moins puissants (600 ch contre 750 ch), ils sont associés à un double dispositif de récupération d'énergie offrant 160 ch supplémentaires pendant 33 s par tour, contre 80 ch et seulement 6 s par tour auparavant. Ces nouveaux V6 sont en outre plus frugaux, puisque les constructeurs n'ont droit qu'à 100 kg de carburant par grand prix, contre 160 actuellement. Les boîtes de vitesses passent de 7 à 8 rapports.
Les écuries jouissent d'une liberté totale dans la détermination de l'étagement des rapports, mais en contrepartie, il doit rester fixe durant toute la saison. Ces groupes motopropulseurs devront aussi se montrer plus fiables, car ils devront servir durant un plus grand nombre de GP. Rendez-vous le 16 mars prochain à Melbourne, en Australie, lors de la première manche de la saison, pour constater les effets de toutes ces mesures.
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