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Formule 1 / Le Grand Prix de Belgique aura bien lieu en 2023

Rédigé par Frédéric Kevers le 28-08-2022

La nouvelle est tombée en prélude du grand prix 2022, le circuit de Spa-Francorchamps accueillera bien la Formule 1 une année supplémentaire en figurant au calendrier 2023.

Le suspense aura duré jusqu'au dimanche de ce weekend du Grand Prix de Belgique 2022, mais le soulagement est de mise puisque le grand cirque de la F1 déposera bien ses bagages en terres ardennaises l'année prochaine. Le doute était permis après l'annonce - certes pas ferme et définitive - de la disparition du Grand Prix de France la saison prochaine. Nombreux étaient ceux qui promettaient le même sort à l'épreuve belge, sacrifiée sur l'autel du plus offrant, davantage favorable aux sirènes chinoises et sud-africaines. Mais l'Afrique du Sud n'a pas apporté les garanties suffisantes quant à sa capacité à mettre le circuit de Kyalami aux normes F1 pour 2023 et la Chine reste sujette aux doutes liés aux résurgences du Covid-19. Dès lors, il était logique aux yeux des propriétaires et régulateurs de la Formule 1 - Liberty Media et la FIA - de conserver le "plus beau circuit du monde" au calendrier 2023.

Toutefois, ce sursis d'un an ne permet en rien de se projeter sur un avenir pérenne pour notre épreuve nationale. Rien ne garantit que le Grand Prix de Belgique - dont se disputait la 67e édition ce dimanche - ira au-delà de 2023. Entre le plafond budgétaire, l'inflation galopante des frais fixes des écuries et un calendrier qui n'est pas extensible à souhait sur le plan logistique, les équipes de F1 refusent de porter la saison à un total de plus de 23 épreuves par an, même si les accords signés par ces dernières stipulent que l'organisateur du championnat pourrait porter ce nombre à 25 weekends. Le Covid ne perdurera pas éternellement en Chine et l'Afrique du Sud sera bien prête en 2024. Il y a donc de très fortes chances que le rendez-vous spadois passe à la trappe. Et son statut de quatrième grand-prix le plus disputé, derrière la Grande Bretagne, l'Italie et Monaco, n'y changera rien. L'attrait commercial et financier des destinations exotiques est bien plus fort que la tradition aux yeux des instances dirigeantes de la discipline reine du sport automobile.

 

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