Si 2023 fut l’année de tous les records pour Red Bull et Max Verstappen, la saison 2024 sera-t-elle du même acabit pour l’équipe autrichienne ? Certes, la Red Bull RB20 a surpris les observateurs et fait d’ores et déjà frémir la concurrence, mais rien n’est joué tant que le drapeau à damier n’est pas franchi. Alors que faut-il savoir pour suivre au mieux la nouvelle saison de F1 ?
Ce qui change en 2024
En 2024, le règlement technique entre dans sa troisième année, gage de stabilité et d’un resserrement attendu des performances au sein du peloton. Toutefois, Red Bull reste l’immense favori. C’est ailleurs qu’il faut aller chercher les changements majeurs :
Équipes : Alfa Romeo ayant tiré sa révérence et Audi n’arrivant qu’en 2026, l’écurie Sauber est rebaptisée Stake du nom de son sponsor principal. Pour sa part, Alpha Tauri, ex-Toro Rosso, devient Racing Bulls ou plus précisément Visa Cash App RB. Enfin, Guenther Steiner n’est plus le Team Principal chez Haas, remplacé par son ancien directeur de l’ingénierie, Ayao Komatsu.
Pilotes : Aucun changement à noter dans la composition des équipages mais le transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari à partir de 2025 annonce un fameux jeu de chaises musicales en coulisses !
Circuits : 2024 marque le retour de la Chine au calendrier après une pause Covid-19 longue de quatre saisons tandis que le Grand Prix d’Émilie Romagne reste au programme malgré l’annulation de l’épreuve en 2023 suite à d’importantes inondations dans la région d’Imola.
Où regarder la F1
Les fans pourront suivre la F1 gratuitement sur la RTBF, en télé ou via l’application Auvio tandis que les plus assidus opteront pour l’abonnement à F1TV, disponible en streaming en anglais ou en français à partir de 29,99 €/an.
Calendrier
- Bahrein (Manama) – 2 mars 2024*
- Arabie Saoudite (Djeddah) – 9 mars 2024*
- Australie (Melbourne) – 24 mars 2024
- Japon (Suzuka) – 7 avril 2024
- Chine (Shaghai) – 21 avril 2024**
- Miami (États-Unis) – 5 mai 2024**
- Émilie Romagne (Imola) – 19 mai 2024
- Monaco (Monaco) – 26 mai 2024
- Canada (Montréal) – 9 juin 2024
- Espagne (Barcelone) – 23 juin 2024
- Autriche (Spielberg) – 30 juin 2024**
- Grande-Bretagne (Silverstone) – 7 juillet 2024
- Hongrie (Budapest) – 21 juillet 2024
- Belgique (Spa-Francorchamps) – 28 juillet 2024
- Pays-Bas (Zandvoort) – 25 août 2024
- Italie (Monza) – 1er septembre 2024
- Azerbaïdjan (Bakou) – 15 septembre 2024
- Singapour (Singapour) – 22 septembre 2024
- Austin (États-Unis) – 20 octobre 2024**
- Mexique (Mexico) – 27 octobre 2024
- Brésil (Sao Paulo) – 3 novembre 2024**
- Las Vegas (États-Unis) – 23 novembre 2024
- Qatar (Losail) – 1er décembre 2024**
- Émirats Arabes Unis (Abou Dhabi) – 8 décembre 2024
* Les deux premiers grands prix de la saison se dérouleront du jeudi au samedi avec la course le samedi car le ramadan débute le dimanche 10 mars. Les organisateurs ont donc préféré éviter d’empiéter sur le début de cette période importante pour les musulmans.
** Weekends combinant une course Sprint le samedi et le Grand Prix le dimanche
Grand Prix de Belgique
Un temps menacé, le Grand Prix de Belgique a sauvé sa peau pour 2024… mais également pour 2025. Une bonne nouvelle pour l’épreuve belge et les gestionnaires du tracé ardennais qui avaient consentis d’énormes investissements, tant au niveau de la piste que des infrastructures d’accueil de spectateurs. Si l’on reste encore loin du faste des rendez-vous américains ou du Moyen-Orient, la magie du tracé spadois et le poids de l’histoire semblent encore avoir voix au chapitre. Du moins pour les deux saisons à venir.
Essais d’avant-saison – les enseignements
Certes, au sortir des trois journées d’essais d’avant-saison, ce sont les deux pilotes Ferrari qui figurent au sommet de la feuille des temps, avec des chronos signés chaussés des gommes les plus tendres. Bien entendu, les Red Bull ne pointent qu’aux cinquième et sixième rangs, mais avec des pneus plus durs. Surtout, les monoplaces autrichiennes ont démontré une aisance et une supériorité sur les longs relais qui augurent d’une domination toujours aussi nette sur leurs concurrentes. Derrière, on peut s’attendre à un duel Ferrari vs. Mercedes suivies du duo McLaren et Aston Martin. De son côté, l’Alpine a semblé être la moins véloce du plateau et les commentaires des pilotes ne laisse rien entrevoir de très positif pour le début de saison de l’écurie française. Le « midfield » s’annonce à nouveau serré entre Stake (Sauber, ex-Alfa Romeo), Williams, Racing Bulls (ex-Alpha Tauri) et Haas.
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