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Edito / Édito - Welcome back, Bruxelles !

Rédigé par Xavier Daffe le 13-01-2023

La tenue d'un salon de l'automobile a-t-elle encore un sens ? La question mérite d'être posée après le bide des "grands salons" européens. Mais le Salon de l'Automobile de Bruxelles pourrait échapper à cette donne funeste... pour de bonnes raisons.

Nous y voilà. Après deux ans d’interruption, le Salon de l’Auto est de retour sur le plateau du Heysel jusqu’au 22 janvier. Dans un climat éminemment autophobe, le simple fait d’avoir réussi à le relancer et à attirer l’immense majorité des marques présentes en Belgique (seules Jaguar-Land Rover, Mercedes et Volvo ne seront pas officiellement présentes), relève quasiment de l’exploit. Et ne boudons pas notre plaisir : il s’agit en outre d’une petite revanche. Pourquoi ? Parce que l’arrogant salon de Paris (qui s’autoproclama « Mondial de l’Automobile » il y a peu), tenu à l’automne dernier, fut un flop retentissant, les marques et start-up chinoises ayant mis le pied dans la porte laissée entrouverte par les défections des marques traditionnelles. Francfort a quant à lui tenté de déménager à Munich pour un salon explosé en une multitude de lieux épars, à tel point qu’on se demandait ce qu’il avait encore « d’automobile ». Genève, longtemps considéré comme la Mecque par les États-majors mondiaux, a baissé le rideau. Le concept « Geneva International Motorshow » (GIMS), racheté entretemps, se tiendra à partir du 5 octobre 2023 au… Qatar ! Après tout, pourquoi pas ? Il ne fait ainsi que suivre l’exemple d’un rallye « Paris-Dakar », devenu « Dakar Rally », qui depuis longtemps ne relie plus les capitales française et sénégalaise, mais se déroule en Arabie saoudite après avoir sillonné les pistes d’Amérique du Sud pendant des années. Mais non, le Salon de l’Auto de Bruxelles continue, lui, de se dérouler à… Bruxelles.

Mais non, le salon de l’auto de Bruxelles continue, lui, de se dérouler à… Bruxelles.

 Si on ne s’attend pas à un retour aux années fastes, du temps des stands cathédrales, des hôtesses à paillettes et des posters distribués à gogo, on ne peut que se réjouir de sa tenue dans la mesure où il sera un lieu d’information directe et de découverte de nouvelles technologies. Voire de nouvelles marques, certaines, c’est vrai, étant chinoises. Mais à quoi cela sert-il de faire l’autruche face à une menace potentielle ? N’est-il pas plus productif de l’analyser, la comprendre pour mieux la contrer ? Si tant est que cette volonté existe dans le chef de nos instances politiques dirigeantes. Aujourd’hui, une voiture chinoise électrique décroche 5 étoiles aux crash-tests Euro NCAP, son niveau de finition n’a plus rien à envier aux références généralistes classiques, sa technologie « EV » est maîtrisée et, à gabarit similaire, son prix est nettement plus concurrentiel. Je ne suis pas en train de me réjouir. Je fais un constat factuel, le plus objectif possible. Dans le sport de haut niveau, c’est dans les moments difficiles que les grands champions se révèlent. Poussés dans leurs retranchements, nos constructeurs européens auront-ils cette faculté à se surpasser face à ces nouveaux challengers aux dents longues ? Dans ce contexte, le Salon de l’Auto de Bruxelles se présente aussi comme l’un des derniers rings de boxe de la scène européenne, pour un match industriel et économique d’envergure.

 

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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