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Edito / 501.066

Rédigé par Xavier Daffe le 20-01-2016

Voilà qui tord le cou à l’idée selon laquelle si on supprimait les voitures de société, on diminuerait les files.

Depuis 2011, on n’a jamais immatriculé autant de voitures neuves en Belgique qu’en 2015: 501.066 exactement. Le secteur a donc le sourire et notre pays emboîte le pas à une tendance qui se confirme partout en Europe et qui laisse penser que les années les plus sombres de la crise de 2008-2009 sont derrière nous. Une tendance durable? A part madame Soleil, personne ne peut l’affirmer, mais c’est un indéniable signe de confiance. Et du coup, on peut se poser la question du pourquoi. Il y a, bien sûr, une explication à chercher dans le succès qu’a rencontré le salon de l’auto de janvier 2015, qui, de l’avis unanime, fut une excellente cuvée. Rappelons que certaines marques réalisent de
20 à 25% de leur chiffre d’affaires annuel sur le seul mois de janvier. Des commandes prises en janvier-février pour des voitures livrées et donc immatriculées dans les mois qui suivirent.
Les spécialistes pointent encore du doigt le succès des voitures de société, dont la part dans les immatriculations est passée de 46 à 49% et qui expliquent partiellement la 3e place provisoire (on aura le vrai classement début février) de BMW au classement des marques. Devant des généralistes comme Peugeot, Opel, Citroën ou Ford! Enfin, troisième explication:
la baisse des taux d’intérêt, à ce jour sous la barre de 1%, rendant d’autant plus «indolore» (façon de parler, bien sûr!) l’achat d’une voiture neuve. Mais il y a bizarrement une explication, pourtant plausible, que personne n’aborde: l’évolution démographique. Entre 2000 et 2014, la population belge est passée de 10,2 à 11,1 millions d’habitants. Soit 900.000 personnes en plus qui ont besoin de mobilité individuelle et, donc, souvent, de voitures. Bien sûr, dans ce petit million de personnes, toutes n’ont pas acheté une voiture. Et heureusement, d’ailleurs. Mais elles ont contribué à l’augmentation du parc automobile belge de 200.000 voitures sur la même période. Parmi lesquelles à peine 26.000 sont des voitures de société «en plus». Au-delà des pourcentages, voilà donc une donnée brute qui relativise l’impact du phénomène sur la mobilité et tord le cou à l’idée selon laquelle si on supprimait les voitures de société, on diminuerait les files. Ces files ne pourront en tout état de cause diminuer que si l’on offre des alternatives valables et fiables à ceux qui ont besoin
de mobilité. Mais c’est un autre débat…

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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