- Avis Rédaction 15.65 /20
Soyons francs: entre des EQA, EQB et EQC payant le prix d’une base thermique convertie à l’électrique et des EQE/EQS – berlines comme SUV – aussi déroutantes par leur style que décevantes par leur qualité intrinsèque, Mercedes s’est ratée pour ses débuts sur le premium branché. Plutôt que de se draper d’illusions, la marque a fait son mea culpa et relance les dés. Voici donc une stratégie «EV» entièrement revue pour une deuxième génération… en s’inspirant de ce qui marche ailleurs? Les Allemands abandonnent en l’occurrence l’appellation EQ «quelque chose» pour conserver le nom historique du modèle, assorti, plus discrètement, d’un suffixe «With EQ Technology». Une décision qui accompagne une offre multiénergie: l’électrique en tête d’affiche, mais des motorisations thermiques électrifiées en appoint, histoire d’épouser une transition moins rapide que prévu vers le zéro émission. Difficile de ne pas penser à BMW. Mercedes simplifie aussi son entrée de gamme avec un recentrage sur les «petits» modèles qui servent l’image premium de l’étoile, quand d’autres fileront vers la sortie. On peut parier que la Classe B et la Classe A quatre portes ne verront pas la suite. Ce n’est pas le cas de la CLA, proposée en coupé quatre portes et en shooting brake. C’est vers la première que nous nous tournons: une version raisonnable, petite motorisation, deux roues motrices et une configuration sans indigestion d’options… Mais l’addition, chez Mercedes, sait rester ambitieuse. Certaines choses semblent immuables… quoique
LE CONCEPT
Intrinsèquement, cette troisième génération de CLA ne change rien à une recette déjà plébiscitée et conserve son look de «coupé quatre portes» élancé. Avec ses phares reliés par un bandeau, devant comme derrière, cette nouvelle génération se reconnaît au premier coup d’œil et se distingue par la signature lumineuse en étoile à trois branches au cœur des optiques. Un motif qui se répète pour les 142 LED qui animent la calandre pleine autour du logo Mercedes éclairé. En dépit d’une croissance contenue, qui voit sa longueur accrue de 4 cm pour atteindre 4,72 m, mais l’empattement s’étirer de 6 cm à 2,79 m, cette CLA n’est clairement pas une petite voiture. Plus large, plus haute et à peine plus courte qu’une Classe C, elle en impose par son gabarit, mais semble plus compacte au bénéfice d’un style plus jeune, moins classique. Une différence de catégorie qui se ressent à l’intérieur également.
Pourtant, elle en met plein la vue avec jusqu’à trois écrans regroupés sous un seul panneau qui s’étire sur toute la largeur de la planche de bord, le fameux MBUX Superscreen. Cependant, au lancement du modèle, l’affichage face au passager est remplacé par un panneau constellé d’étoiles rétroéclairées. Soit, chacun jugera de la pertinence de ce troisième écran, sachant que celui ou celle qui siège de son côté dispose déjà d’une lucarne personnelle: son smartphone. Et comme sur un smartphone, les concepteurs ont décidé de faire l’impasse sur les boutons physiques, à l’exception de quelques raccourcis.
- Efficience et autonomie
- Recharge très rapide
- Confort malgré le poids
- Tarif salé
- Ergonomie 100% tactile
- Banquette trop basse
Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz Classe CLA
