- Avis Rédaction 15.55 /20
Pas la peine de chercher les poignées de maintien au plafond dans cette Grande Panda: elles sont inexistantes. Et lorsque vous ouvrez les portes en soirée, seule une faible lumière d’ambiance éclaire l’avant de l’habitacle. Dans notre version Red, on fait aussi l’impasse sur l’accoudoir central avant, tandis qu’aucun rangement fermé ne vient habiller la console centrale. Les plastiques visibles sont tous rigides, la tablette arrière est maintenue par de simples languettes collées, l’insonorisation est pauvre, et la laque noire piano au centre de l’habitacle s’est déjà retrouvée couverte de rayures… après seulement 1000 kilomètres. En d’autres termes, Fiat a clairement économisé sur les matériaux. Mais contre toute attente, cela ne nous a jamais réellement dérangés. D’abord, parce que cela reste fidèle à l’esprit originel de la Panda. Ensuite, parce que la marque parvient avec brio à masquer cette austérité. À grand renfort de logos Fiat et Panda un peu partout (sièges, contre-portes, tableau de bord…), mais aussi grâce à l’application de tissu sur la partie centrale de la planche de bord. Mention spéciale pour le vide-poche supplémentaire situé au sommet de la planche de bord, ainsi que pour le liseré jaune fluo qui entoure l’écran. Ce dernier reprend la forme ovale de l’ancienne piste d’essai sur le toit de l’usine Lingotto, et c’est précisément pour cela qu’un petit logo Panda stylisé s’y cache dans un coin. Nous avons été moins séduits, en revanche, par les appuie-tête avant, trop bas et inconfortables, ou ceux à l’arrière, qui masquent toute visibilité lorsqu’ils sont en place. Quant au bandeau blanc contrastant avec le bleu du tableau de bord, il provoque des reflets gênants dans le pare-brise. Et on peine encore à comprendre ce qui a poussé Fiat à associer cet intérieur jaune fluo/bleu… avec une carrosserie rouge vif en configuration de série.
Dans cet article : Fiat, Fiat Grande panda