Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Votre compte Facebook n'est pas lié à un compte sur notre site. Veuillez vous inscrire au préalable

Si vous venez de vous inscrire avec Facebook, merci de recharger la page dans quelques instants, le temps que votre inscription soit totalement activée.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Essai détaillé / Fiat Grande Panda-e: Un nounours électrique

Rédigé par Steven Appelmans le

Avec la nouvelle Grande Panda, Fiat ne se contente pas de réinterpréter une saga à succès dans un registre moderne: la marque rend également hommage à un passé riche de modèles emblématiques, faits de citadines compactes et pratiques. Une addition 1 + 1 qui ne peut, selon Fiat, que donner 3. Nous avons passé la version électrique au crible pour en avoir le cœur net. Texte: Steven Appelmans | Photos : Lennen Descamps

  • Avis Rédaction 15.55 /20

Avez-vous déjà tenté de compter le nombre de Fiat 500 qui sillonnent nos routes? Mission impossible, tant elles sont omniprésentes. Lorsque Fiat a mis fin, en 2024, à la production des versions thermiques de sa célèbre citadine – dix-sept années après leur lancement – le compteur affichait plus de trois millions d’exemplaires vendus dans le monde. Un chiffre impressionnant, preuve que la sauce avait bel et bien pris. Ce succès est dû, pour une grande part, à un design rétro particulièrement attachant. Une recette que le constructeur italien applique désormais à cette quatrième génération de la Panda, dans l’espoir que le clin d’œil au passé – en l’occurrence l’année 1980 et la naissance de la toute première Panda – suscite le même engouement. Mais vouloir réinterpréter un dessin mythique tel que l’était celui dû à Giorgietto Giugiaro à l’aube des années 80 est une mission hautement risquée. Risquée, mais impossible? Voyons voir ça... 

LE CONCEPT
Soyons clairs: pour ce qui nous concerne, ce design cubique séduit. Il en ira probablement de même pour de nombreux quadras, enclins à regarder cette nouvelle Panda avec les lunettes de la nostalgie. Mais fidèles à notre célèbre rigueur, nous avons tenté de prendre du recul et d’évaluer la voiture sans ce prisme émotionnel. Un exercice plus difficile qu’il n’y paraît. De la calandre noire aux grilles en forme de D à l’arrière (où l’on peut discerner, selon l’angle de vue, les quatre lignes obliques de l’ancien logo Fiat ou simplement le mot «Fiat»), en passant par les feux à LED de type Pixel – clin d’œil évident aux jeux vidéo des années 80 – la Grande Panda déborde de fait de références au passé. Et ce, sans compter les nombreuses mentions explicites de «Fiat» ou «Panda» disséminées sur la carrosserie. Qu’il s’agisse des inscriptions à l’arrière, du nom gravé dans les flancs ou du logo intégré dans les enjoliveurs en forme de croix, il devient difficile d’ignorer de quel modèle il s’agit. Quant aux jantes blanches de 16’’, elles constituent un hommage direct à l’emblématique Panda 4x4 d’antan. À nos yeux, c’est une excellente raison de privilégier cette version Red d’entrée de gamme, plutôt que la finition La Prima, dotée de jantes en alliage de 17’’ au style moins évocateur. Cela étant dit, sous l’angle d’une approche plus froide et distante, on comprend que certains puissent éprouver une certaine réticence. Les lignes anguleuses et massives ne correspondent en effet pas aux canons esthétiques de la plupart des petits SUV urbains actuels. L’arrière, notamment, où la faible taille de la lunette contraste fortement avec le hayon proéminent, demande un temps d’adaptation. Pourtant, c’est précisément cette singularité qui éveille la sympathie. Enfin une proposition différente! Autre différence notable par rapport au modèle original: les dimensions. Avec 3,99 m de long (soit 61 cm de plus que la Panda originelle!), 1,76 m de large et 1,57 m de haut, la Grande Panda surpasse de loin ses aïeules – toutes générations confondues. Une telle croissance ne pouvait qu’imposer l’ajout du préfixe «Grande» à son nom. Certes, cette montée en gabarit fait perdre un peu du charme «mignon» caractéristique des Panda précédentes, mais elle améliore nettement l’habitabilité, notamment grâce à un empattement de 2,54 m. Quatre adultes prennent place sans difficulté à bord et un cinquième peut également trouver sa place, à condition de ne pas être trop corpulent. La largeur aux épaules à l’arrière est en effet plus réduit que la place pour les jambes. Grâce à la position surélevée des sièges avant – rendue nécessaire par l’implantation partielle de la batterie haute tension sous ces derniers – les pieds des passagers arrière peuvent s’y glisser aisément. Le tunnel central est tellement discret qu’il ne gêne en rien l’occupant central. Avec un volume de 350 litres, le coffre peut sembler modeste face à certains concurrents. Pourtant, la forme carrée de la carrosserie et sa hauteur généreuse permettent un empilement efficace. Un atout d’autant plus appréciable si l’on opte pour le chargeur embarqué monophasé: cela libère un compartiment astucieux – le véritable atout de cette version électrique. En effet, la Grande Panda-e dissimule dans sa calandre un câble à spirales de 4,50 m. Résultat: plus besoin de transporter un câble de recharge dans le coffre, qui conserve ainsi toute sa capacité. Un détail loin d’être anodin, surtout en l’absence de coffre avant (frunk) ou de compartiment sous le plancher.

  • Look rétro plein de charme, sympathique
  • Espace à bord généreux
  • Ergonomie simple et intuitive
  • Moteur un peu juste en puissance
  • Autonomie perfectible
  • Absence de fonctions de programmation de la recharge

Dans cet article : Fiat, Fiat Grande panda

Journaliste AutoGids/AutoWereld

Essais

Nos essais

Stocks

Voitures de stocks à la une

Occasions

Voitures d'occasions à la une