Un Q5 moins cher aurait remporté lapartie: Audi possède dans la S-tronic laboîte la plus grisante et la plus parfaite,lui assurant la suprématie dès lors qu’onse cantonne dans le tempérament du moteuret la performance distillée dans unhalo de raffinement. Et ce sans négligerl’effort de présentation, l’habitabilité etle vrai sens des matières nobles. Après6 ans, le X3 a toujours de sérieux atoutsparce qu’il procure un agrément intact àse laisser conduire. Si les plaisirs de labelle mécanique ont gardé tout leurlustre – après tout, il s’agit de BMW! –,sa dotation a vieilli. Au point de ne plusjustifier les prix demandés. C’est indéniable...Confronté aux versions 4 cylindresDiesel (de 2.0 à 2.2 litres, 170 à177 ch) des Q5 (170 ch), X3 (177 ch) etGLK (170 ch), le XC 2.4D (163 ch) auraitsans doute gagné une place et nese serait pas contenté d’être le Poulidordu genre. A condition de l’adopter avecune boîte manuelle. Reste le GLK, qui,sans même chercher à plaire visuellement,ne doit rien au conditionnel ni àla facilité. Il ravit tout simplement lapremière place pour réunir un ensemblede qualités et de défauts suscitantl’élan rationnel d’adhésion, non sansétirer à égale hauteur les flammes dela lucidité et de la ludicité...
Dans cet article : BMW, BMW X3 , Volvo, Volvo XC60 , Mercedes-Benz, Mercedes-Benz Classe GLK , Audi, Audi Q5