La Nissan Altima fait partie de ces berlines inconnues en Europe, car réservée au marché nord-américain. Un marché de moins en moins intéressé par les berlines. C’est pour donner un second souffle à sa berline la plus vendue que Nissan a introduit la sixième génération au salon de New York. Comme toute voiture en 2018, les nouveautés sont à chercher du côté de l’équipement multimédia et sécuritaire. Nouveaux écrans pour les compteurs et le système d’info-divertissement, mais surtout nouvelles aides à la conduite ProPILOT destiné à « réduire les efforts que le conducteur doit fournir à la conduite ». Autrement dit il s’agit du maintien de voie, du régulateur adaptatif et du freinage automatique. D’ailleurs la nouvelle Nissan Altima propose également le freinage automatique à l’arrière dans les manœuvres de parking.
Downsizing
Sous le capot c’est le grand chamboulement. Le V6 3,5L qui chapeautait l’offre de motorisation sur l’Altima est envoyé à la retraite. Son remplaçant est partagé avec Infiniti, mais il ne s’agit pas du nouveau V6 3,0l. Celui-ci ne compte que 4 cylindres, et cube 2,0L tout rond. Mais grâce à son taux de compression variable et son turbo, il serait capable des mêmes performances que son prédécesseur tout en consommant moins. Assez bizarrement, l’entrée de gamme est un autre 4-cylindres, de 2,5L cette fois. Mais de 190 ch contre 250. Encore plus curieux, ce moteur d’entrée de gamme est le seul à proposer la transmission intégrale. Pas la peine de se creuser plus les méninges, de toute façon cette berline ne nous est pas destinée.