L'Opel Corsa Electric, la Peugeot E-208 et la Lancia Ypsilon Electric étaient déjà des citadines électriques plutôt économiques - surtout pour des VE basés sur une plateforme multi-énergie. Malgré leur batterie relativement petite de 51 kWh bruts (48 kWh nets), elles annonçaient toutes une autonomie WLTP de 400 km, soit de 300 à 350 km dans la pratique. Ce n'est pas mal pour le segment. Mais il est toujours possible de faire mieux, a dû penser Stellantis, car les trois modèles bénéficient désormais d'une petite mise à jour technique qui leur assure encore plus d'efficience.
Une batterie plus efficiente pour 20 km de plus
Il n'y avait pas de place, de temps ou de budget pour une batterie plus grande (biffez la mention inutile), mais Stellantis affirme avoir amélioré la chimie du pack NMC (nickel-manganèse-cobalt). Avec la même capacité de 51 kWh, la Lancia Ypsilon Electric rénovée atteint désormais une autonomie WLTP de 420 km. L'Opel Corsa Electric annonce pour sa part 429 km, tandis que la Peugeot E-208 est la plus efficace des trois : la citadine française atteignant 433 km. Dans tous les cas, il s'agit d'un gain d'au moins 20 km.
Cela correspond à une consommation théorique de seulement 14,2 kWh/100 km, soit l'un des chiffres les plus bas du marché. Remarque : cela ne s'applique qu'aux versions électriques de 115 kW (156 ch). Les modèles 100 kW (136 ch) conservent leur ancienne batterie de 50 kWh (45 kWh nets) et ne bénéficient donc pas d'une autonomie majorée.
Le prix ne change pas : l'Opel Corsa Electric est disponible à partir de 29.990 € (136 ch), ou 30.990 € pour la version « Long Range » de 156 ch. La Peugeot E-208 est proposée à partir de 30.625 € (136 ch) ou 33.325 € (156 ch, d'office en finition Allure). Enfin, la Lancia Ypsilon Electric est proposée à partir de 32.600 €, mais d'emblée avec le moteur de 156 ch.
Les hybrides légers indiquent désormais la puissance combinée
Outre les versions électriques améliorées, il y a également des nouveautés pour les 208, Corsa et Ypsilon équipées du moteur mild-hybrid. En effet, ce dernier a gagné en puissance, du moins sur le papier. Alors que jusqu'à présent, les marques ne mentionnaient que la puissance maximale du trois cylindres turbo essence de 1,2 litre (100 ou 136 ch), c'est désormais la puissance combinée du moteur à essence et du petit moteur électrique de 21 kW (28,6 ch) logé dans la boîte de vitesses qui est mentionnée.
Non pas pour se donner bonne conscience, mais parce que cela sera obligatoire à partir de la norme Euro 7 dès novembre 2027. Et comme les citadines de Stellantis ne seront pas remplacées tout de suite, le groupe a décidé de changer sa nomenclature dès maintenant. Les versions hybrides de 100 ch développent désormais officiellement 110 ch, tandis que les modèles de 136 ch affichent désormais 145 ch sur le papier. Rien ne change en termes de performances ou de technologie.

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