Rétro / 120 ans de Renault : 12 faits marquants de l’histoire (2)

Voir ici la première partie de notre rétrospective

7. Victoire aux 24 Heures du Mans

Il y a exactement 40 ans cette année que Renault a remporté les 24 Heures du Mans avec son A442 Turbo. Il faut dire que Renault avait travaillé d'arrache-pied pour parvenir à cet objectif et ce depuis 1973. En 1978, Renault aligne 4 voitures au départ, pour ne plus en retrouver que 2 à l'arrivée. Mais quelle arrivée: sur la ligne, Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud ont couronné Renault.

8. Le premier moteur turbo en F1

Renault a quitté Le Mans en ayant le dessien d'appliquer la technologie de la suralimentation à la Formule 1. Ce qui suscite les railleries. En 1977, le petit 1.5 turbo qui doit se mesurer aux gros 3 litres et aux V8 Cosworth fait rire dans les paddocks et les centres de développement. Ken Tyrrell rigole d'ailleurs bien de la "grande théière jaune" lorsqu'après 16 tours Renault abandonne. Deux ans plus tard, ça rigole évidemment beaucoup moins lorsque la marque au losange gagne son premier grand prix.

9. Échec de l'implantation aux États-Unis

Autrefois, Renault était propriétaire de l'American Motor Company devenu Jeep aujourd'hui. Une propriété à dessein qui traduisait surtout la volonté de Renault de se ré-implanter aux USA. Cela dit, les produits aux noms peu exotiques tels que la R5 (Le Car), la R9 (Alliance) et la R11 (Encore) parlent peu aux Américains. Par contre, c'est Renault qui permet à Jeep de retrouver son aura avec le premier Cherokee, un SUV bien plus précurseur que le RAV-4. Las, les pertes records oenregistrées par Renault contraignent le constructeur à revendre AMC à Chrysler en 1984.

10. L'Espace

Parfois on perd, parfois on gagne. Peugeot n'a pas eu le nez assez fin en 1980 lorsque Matra vient proposer son projet de monospace P18. Renault fait en revanche preuve de plus d'écoute et de considération. En 1984, le premier Renault Espace est assemblé chez Matra. Le monovolume connaîtra un véritable succès en Europe, au point que les autres marques ont été obligées d'embrayer...

11. Le temps de l'Avantime

Parfois on gagne, parfois on perd. Même scénario, mais à l'envers cette fois pour ce modèle si atypique. C'est encore Matra qui joue le rôle clé pour le projet de l'Avantime, le coupé-space pour ceux qui s'en souviennent. L'Avantime est spectaculaire ... mais aussi un gigantesque flop. Après seulement 8450 exemplaires, Renault jette le gant en 2003. C'est aussi la fin de la production Matra à Romorantin.

12. Trop tôt pour l'électrique

C'est avec beaucoup d'aplomb que le PDG de Renault, Carlos Ghosn, annonce en 2008 que Renault envisage que l'avenir de l'automobile est entièrement électrique. Ou presque. Il annonce quatre modèles. La vision est la bonne, mais le timing ne l'est pas. Le marché automobile est alors en crise, le consommateur est loin d'être convaincu par les propositions électrique. Renault auré été précurseur, mais 15 ans trop tôt...

Voir ici la première partie de notre rétrospective