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Mobilité / Realty : Le rôle de l’immobilier dans la mobilité

Rédigé par Olivier Duquesne le 01-10-2019

Au sommet de l’immobilier, le Realty, qui s’est tenu à Knokke, le grand débat évoquait le rôle de l’immobilier et de l’infrastructure dans la mobilité. Et aussi la place de l’automobile à l’avenir.

Les promoteurs et tout le monde de l’immobilier se réunissaient au forum Realty les 19 et 20 septembre 2019 à Knokke-Heist. Un rendez-vous où la mobilité – et donc l’automobile – a été largement évoquée. En effet, la promotion immobilière est « inextricablement » liée à la mobilité et à l’infrastructure de la circulation. Les défis à venir sont importants, d’autant que l’automobile, autrefois reine absolue, doit maintenant faire place à d’autres modes de transport. Les villes, banlieues et villages doivent s’adapter. Le monde de l’immobilier se pose donc beaucoup de questions et essaie d’apporter ses solutions.

Grand débat

Lors du grand débat de Realty, plusieurs pistes ont été évoquées. Les intervenants étaient Bart Verhaeghe (président du projet immobilier Uplace), Pr. Alexander D’Hooghe (intendant et professeur en architecture et urbanisme), Jorden Goossenaerts (CEO du bureau d’architectes CONIX RDBM), Joost Kaesemans (directeur de la communication de FEBIAC) et Dirk Selleslagh (journaliste à Tijd.tv / Echo.tv). On y apprend que le marché de l’immobilier accorde une importance accrue aux services de mobilité et que le monde de l’automobile compte s’adapter de son côté. Lors des échanges, le mobiscore, un indice sur les facilités de mobilité par transports en commun en fonction de son adresse de résidence, est revenu sur la table. Il apparaît comme une première concrétisation de cette mutation. Ainsi, tous les experts sont d’avis qu’il faut revoir l’organisation même de l’urbanisation et de la mobilité. Et même de la société en général.

Cas de Lausanne

Lausanne a été citée en exemple. Une solution relativement simple a été trouvée pour réduire les engorgements et les transports en commun bondés. Vu que tout le monde devait arriver à la même heure à l’école et au bureau, la plupart des Lausannois prenaient les transports en même temps, créant une saturation des réseaux routiers et des transports publics. Pour réduire cet effet entonnoir, les autorités ont décidé d’imposer des horaires différenciés. Au lieu de tous commencer à 8h30, il est possible de commencer à 8h20 à tel endroit, à 8h30 à un autre et à 8h40 un peu plus loin. Tout en adaptant les offres de transport public. Cela distille le trafic et évite d’avoir quelques bus bondés alors que peu avant et peu après ils sont « presque » vides.

Bien habiter

L’habitation joue également un rôle important sur la mobilité. Les autorités (et plus globalement nos sociétés) semblent privilégier la recherche de solutions en partant de la situation actuelle. Ce qui est peut-être une fausse piste. Nous vivons dans « un autre monde » où la mobilité évolue. D’autant que le rapport au temps a changé, notamment avec l’apport des nouvelles technologies. Il convient dès lors de mieux utiliser l’espace à notre disposition, ainsi que les 24 heures d’une journée. Il faudrait s’orienter vers des villes et régions organisées en hubs avec une offre efficace de proximité pour les services associée à une mobilité multimodale (transports en commun, voies cyclables, zones à mobilité douce et gestion du trafic automobile). Tout cela doit améliorer la qualité de vie des habitants et éviter les déplacements « inutiles » pour les besoins essentiels. Tous ces nœuds doivent également être reliés entre eux par des connexions variées et efficaces (trains, autoroutes cyclables, voitures partagées, routes adaptées et parkings P+R en périphérie). Une sorte de décentralisation des villes où les besoins les plus courants seront toujours à portée des habitants et les connexions importantes liées à des points multiservices.

Vivre (un peu) autrement

Cela impose évidemment un effort de la société tout entière, des entreprises comme des citoyens et des politiciens. Toutefois, la solution ne pourra pas venir de théories doctrinaires. Il faut savoir rester pragmatique sans refuser les évolutions. Ainsi, si pour aller d’un point A à un point B, le vélo est le mieux adapté, en fonction de son profil, alors il faut prendre son vélo. Et si la voiture est indispensable, il ne faut pas la bannir. De ce point de vue, la jeune génération semble mieux armée pour adapter ses déplacements et choisir le mode le plus efficace. Y compris dans son habitat où elle se montre plus « intelligente ». La colocation et le choix d’habitations plus petites, à proximité de services et lieux de loisirs et de travail, semblent correspondre à ce nouveau mode de vie.

Rôles des autorités

De l’aveu des participants au débat, les autorités politiques ne semblent pas (encore) prêtes pour la mutation. Elles sont même tentées par des solutions radicales par manque de vision à long terme… et de budget. Le risque est réel de voir la société virer vers un « système stalinien » ! Le terme est fort, mais exprime une crainte de voir les interdits dominer l’organisation de la mobilité dans les cités. Alors que la solution pourrait plutôt venir de la flexibilité et de la réorganisation même du partage du territoire, des horaires, du travail, etc. L’accessibilité d’un bien immobilier devient un enjeu primordial. Il n’est pas surprenant d’entendre à Realty que la solution viendra du privé et non des autorités. Lesquelles doivent toutefois garder un rôle de réglementation.

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