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Mobilité / ENQUÊTE – Les Wallons et les radars en 2018 : haine ou amour ?

Rédigé par David Leclercq le 18-04-2018

L’Agence wallonne pour la sécurité routière a mené une grande enquête pour connaître l’avis du public wallon sur les radars en marge du grand marathon « vitesse » de ce mercredi. Comme attendu, le flash n’est pas apprécié, mais on le trouve utile malgré tout.

Alors que débute aujourd’hui un marathon « vitesse » à l’échelon européen, l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR) a mené une grande enquête en Wallonie pour connaître l’avis ou la perception du public quant aux radars. Premier constat : les sondés (1050 personnes) ne sont pas aussi critiques qu’on pourrait le penser : 5 personnes sur 10 le jugent utile, 4 personnes le jugent inutile pour 1 abstention (sans avis).

Le radar, ce mal aimé

C’est clair : la majorité des gens n’aiment toutefois pas les radars. 5 personnes sur 10 estiment d’ailleurs qu’ils ne servent qu’à remplir les caisses de l’Etat tandis que une sur 3 estime qu’il en faudrait moins. En revanche, à la question de savoir s’il en faudrait plus, les sondés sont plutôt d’accord (50%) de dire qu’il en faudrait surtout dans les zones de chantier et plus encore lorsqu’on est aux abords des écoles.

Profil de l’excès de vitesse

L’AWSR indique que les flashés sont surtout des hommes dont l’âge est compris entre 18 et 34 ans. Ces profils ont d’ailleurs des difficultés à accepter la présence des radars tout comme les gros rouleurs. « Globalement, tout le monde comprend l’utilité des radars pour réduire la vitesse et diminuer les accidents, indique Yvan Casteels, directeur du département recherches de l’ASWR. Mais personne n’aime se faire flasher ». Ce qui semble logique.

Les radars tronçons acceptés

Selon l’AWSR, les radars-tronçons sont plus efficaces tout en étant aussi moins dangereux car ils n’impliquent pas le classique « coup de frein ». Un wallon sur deux y serait d’ailleurs favorable. « Les études montrent qu’effectivement les radars fixes réduisent les accidents en aval, mais les augmentent en amont » ajoute Yvan Casteels qui relève aussi que « les accidents sont plus diffus aujourd’hui : il y a de moins en moins de “points noirs”, mais de plus en plus de “tronçons noirs” ».

En nombre

En 2016, il y avait 360 radars en Wallonie soit 250 boîtiers fixes et environ 100 radars mobiles auxquels il faut ajouter 8 radars Lidar, 1 radar tronçon (tunnel de Cointe) et 2 radars de franchissement de feu. On est loin de la Flandre où on en compte 1400... Cela dit, la Wallonie compte rattraper son retard notamment avec l’ouverture d’un marché pour l’achat de radars fixes NK7 (double radar, flashe sur six voies). Bref, il faudra redoubler de vigilance dans les années qui viennent quoi qu’il advienne... 

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