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Mobilité / Diagnostics et enjeux de la voiture de société

Rédigé par David Leclercq le 27-03-2019

Une étude menée par 10 centres de recherche s’est penchée sur la question des voitures de société. À fois sur son influence dans la mobilité et la fiscalité. En voici le résumé…

Une étude qui pallie l’absence de données

On le sait peu, mais il existe très peu de statistiques officielles concernant les voitures de société ou voitures « salaires », c’est-à-dire celles qui font partie intégrante de la rémunération des travailleurs. L’étude menée ici, exhaustive, vient ainsi pallier le manque de statistiques sur le sujet. Pour rappel, on évalue grosso modo le nombre de voitures « salaires » à 625.000 en Belgique, un chiffres que certains observateurs estiment plutôt autour des 700.000 (chiffres 2016), soit 11,5% du parc automobile roulant actuellement. Entre 2008 et 2016, la croissance de ce parc a été particulièrement soutenue puisqu’il a grossi de 4,9% chaque année. Et la conclusion est experts est cinglante sur cet avantage pour ceux qui en disposent : les voitures « salaires » sont coûteuses pour la société ainsi que pour l’État, elles représentent un système inégalitaire tandis qu’elles contribuent aussi aux embouteillages, à la pollution et aux émissions de gaz à effet de serre.

Quel est l’impact ?

Interrogé par Le Soir, Thomas Ermans, chercheur à l’Irib indique que « c’est le système des voitures de société qui facilite les déplacements en voiture, ce qui va à l’encontre de beaucoup de discours et de politiques qui tentent de promouvoir une mobilité plus durable. C’est le cas par exemple des plans de déplacement des entreprises qui visent à diminuer l’usage de la voiture sur le déplacement domicile-travail ». Xavier May, chercheur à l’ULB et l’un des principaux auteurs de l’étude, indique qu’il faudra toucher à ce système et qu’il n’y aura pas de solution « win-win ». Pour lui, ce sont aussi les plus nantis qui bénéficient de ce dispositif qui coûte à tout le monde. Car l’État a fait « le choix implicite de favoriser fiscalement ces personnes-là ».

Tout le monde perdra

Thomas Ermans indique que si personne ne perd, on ne changera pas le système actuel. Pour lui, il faut partir « des conséquences négatives de l’actuel dispositif » et « faire en sorte qu’il y en ait moins ». Mais que se passerait-il si le système des voitures « salaires » venait à disparaître ? L’étude soutient que les comportements de ces conducteurs se rapprocheraient de ceux des personnes devant payer leur voiture. En clair, les modèles choisis seraient plus petits, remplacés moins souvent et ils parcouraient moins de kilomètres. Ce qui semble être dans la logique des choses. Et il semble tout aussi évident que la fréquentation des transports en commun serait accrue dans ce genre de cas de figure. Reste simplement à savoir comment l’État pourrait négocier avec les entreprises. Elles seront du coup obligées d’augmenter les salaires de leurs travailleurs avec à la clé moins de possibilités de déductions et donc au final, un coût du travail encore plus élevé dans un pays déjà pointé du doigt pour cet aspect.

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