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Lifestyle / Balade à Knokke en Lamborghini Revuelto et Urus SE

Rédigé par Laurent Blairon le 24-06-2025

Quoi de mieux que d'arpenter les rues de Knokke au volant d'une sportive de luxe ? Le faire avec deux sportives de luxe. ET quand elles sont estampillées Lamborghini, l'expérience n'est pas commune !

On l’a dit, la Temerario ne roule pas à Knokke le jour de notre passage, mais Lamborghini nous invite à nous plonger dans son univers en nous passant le volant de ses deux autres modèles, l’Urus SE et la Revuelto, elles aussi électrifiées. Frime et révélations!

Lamborghini Revuelto – Master Class

« Vous allez voir, elle est très facile à conduire », me glisse un responsable de la marque. Avant de rajouter : « Mais elle développe plus de 1.000 ch. » Une mise en garde polie, mais les porte-paroles sont confiants : l’idée de la balade est aussi de nous prouver que les Lambos ont changé. Qu’elles ne sont plus ces engins inconduisibles, presque pas à leur place sur la voie publique. Le chiffre de puissance ne m’effraie pas tant que celui du prix : 500.000 € de base.

Nous démarrons la Revuelto… dans le silence. La voiture s’élance en mode Città, c’est-à-dire électrique. Sous l’accélérateur, on jouit déjà de quasiment la puissance d’une Countach, soit 440 ch ici. Les plus de 2 m de large titillent ma confiance au moment de quitter le parking en frôlant une haie serrée de SUV mal garés ; or ça passe, la vue avant est bonne et la voiture est douce.

2025 Lamborghini Revuelto

Même dans les rues du centre de Knokke, où l’on est blasé des voitures de sport, la Revuelto aimante tous les regards et smartphones. Désolé, le bolide reste en électrique en démarrant au feu vert : certains ont l’air déçu de ne pas entendre le V12 hurler ! Un peu plus loin, un semblant d’espace nous permet de presser l’accélérateur et d’allumer le V12. Et là, la magie opère.

Aujourd’hui nous nous contenterons d’une petite balade de courtoisie. Mais que de sensations, déjà ! La sonorité du V12 électrifié reste hallucinante, et le caractère conserve un tempérament très « atmosphérique ». On comprend mieux ce que les ingénieurs nous expliquaient : « Les moteurs électriques sont là pour combler la courbe de couple et maximiser les accélérations, pas pour remplacer le V12. »

En tout cas, les rotors électriques confèrent une grande souplesse à l’engin : la Revuelto est bien plus facile à mener qu’une Aventador. Nous tricotons dans les villages du littoral avec une aisance inattendue. Oui, la Revuelto est facile, malgré ses 1015 ch et ses 1700 kg (à vide et à sec ?) ! Certes, on n’y voit pas grand-chose derrière et la largeur finit tôt ou tard par faire transpirer, mais globalement, rien n’est compliqué.

2025 Lamborghini Revuelto

Le temps d’une parenthèse plus « libre », on constate la longueur des deux premiers rapports : la première tire à 100 km/h environ, et la seconde atteint déjà 160 km/h. Les changements de rapport sont fluides. En mode Corsa, juste pour voir, la direction devient très dure et les suspensions trop raides pour les pavés. Mais de retour en mode Strada, la Revuelto s’en sort brillamment sur routes en état moyen. La qualité de son amortissement est simplement remarquable, on oublierait qu’il s’agit d’un châssis en carbone.

Indulgente

La nervosité des premiers kilomètres a complètement disparu : on se détend, la sérénité s’installe. Une erreur d’itinéraire m’oblige à effectuer un demi-tour improvisé… pas de problème... mais il faut précise que la Lamborghini a stoppé le trafic, rien que pour moi.

Tout en gardant une certaine prudence, on s’amuse un peu plus avec l’accélérateur. La poussée est phénoménale, et pas besoin de prendre 9.500 tr/min pour en profiter. Non, la Revuelto n’est pas facile : elle est indulgente et efface nos éventuelles maladresses. Les aides électroniques nous laissent croire que nous dominons (un peu) ce monstre.

Alors ?

Je n’ai pas une énorme expérience des Lamborghini V12, mais j’ai souvent lu et entendu qu’elles étaient des bolides brutaux, surtout efficaces pour frimer, attirant un certain type de clients, tandis que les amateurs de pilotage au sens noble se tournent vers d’autres crèmeries. La Revuelto – et sans doute la Temerario – leur feront revoir leur jugement.


Lamborghini Urus SE – Bête apprivoisée

Grâce à l’Urus, les ventes de Lamborghini ont explosé. En 1999, la marque ne livrait que 265 voitures ; en 2024, 10.600 unités se sont vendues, dont une majorité d’Urus. Il en sortirait 40 par jour de l’usine de Sant’Agata Bolognese pour répondre à la demande. Un succès qui appelle des versions : Urus S, Urus Performante, et désormais Urus SE, basé sur la plateforme MLB, commune aux Porsche Cayenne, Audi Q8 et Bentley Bentayga.

Le V8 4.0 biturbo assisté par un moteur électrique développe 800 ch (séparément, 620 ch pour le V8 et 192 ch pour le moteur électrique), distribués aux quatre roues via la boîte ZF à 8 rapports. Le SE propose six modes de conduite (Strada, Sport, Corsa, Terra, Sabbia, Neve) et trois modes d’hybridation (EV, Hybride, Recharge). En EV, le V8 reste muet tant que la batterie (25,9 kWh) tient le coup. Il serait théoriquement possible de parcourir jusqu’à 60 km sans une goutte d’essence. Ce mode plaide en faveur d’une certaine réhabilitation de la marque. Comprenez : pas de V8 qui vous déchire les oreilles, cette Lambo fend Knokke avec la discrétion d’une Fiat 500e… enfin, presque. Cela dit, même en action, le V8 reste étonnamment poli en mode Strada, il gronde délicatement.

2025 Lamborghini Urus SE

Supercar de 2,5 tonnes

Très honnêtement, nous avions oublié que ça causait autant : 0 à 100 km/h en 3,4 s, et potentiellement 312 km/h en pointe. Des performances de supercar… avec 2,5 tonnes à gérer. Il faut dire qu’en sortant de la Revuelto, on a d’abord l’impression de tomber dans un océan de bien-être ; les performances canon ne viennent que plus tard. Sur longue distance, c’est une évidence : on laisserait la V12 au garage au profit de ce SUV voyageur.

La suspension pneumatique en mode Strada est tout simplement délicieusement tendue. Grâce aux quatre roues directrices, on s’insère dans les petites localités touristiques de Sluis et Damme dans la plus grande tranquillité, sans effrayer piétons ni cyclistes, en repassant en mode EV. Dès que l’horizon se dégage, le taureau rue des quatre roues !

2025 Lamborghini Urus SE

Véhicule complètement différent de la gamme des coupés et spiders de la marque, l’habitacle de l’Urus SE reste fidèle à l’esprit Lamborghini : cuir, fibre de carbone, finitions soignées… mais un peu chargé en boutons, commandes et formes agressives. Mais retenons l’essentiel : les sièges offrent un excellent compromis entre maintien et confort. L’espace à l’arrière est correct. Côté consommation, notre économètre indiquait 14–15 l/100 km.

Surprise !

Si nous étions éblouis par les Temerario et Revuelto en arrivant à la mer, le Lamborghini Urus SE est parvenu à nous surprendre à nouveau. Ce SUV électrifié pas comme les autres est performant et spectaculaire à conduire. Son hybridation parfaitement au point le rend presque… civilisé. Évidemment, le ressenti des commandes et de la route n’a rien à voir avec celui des coupés de la marque (les mauvaises langues aiment rappeler ses gênes Audi), mais l’Urus vous offre l’opportunité de rouler en Lamborghini 24/7. 

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