Takata est en difficulté. Elle est en proie à d’énormes dépenses, et à un déficit de réputation, après des accidents mortels imputables à des défaillances de ses airbags. L’entreprise aurait ainsi fourni plusieurs dizaines de millions d’airbags potentiellement défectueux aux constructeurs. Lesquels ont dû mettre en place des procédures de rappel. L’équipementier japonais, financièrement solide avant cette crise, doit se résoudre à une restructuration pour assurer sa survie. Selon des médias économiques et Automotive News, un tour de table est organisé pour apporter de l’argent frais.
7 candidats maximum
Automotive News indique que 6 à 7 compagnies restent dans la « short list ». Dans celle-ci, se retrouveraient des fonds d’investissement, mais aussi un concurrent de Takata. La liste des candidats qui circule nomme Daicel Corp (groupe chimique), l’équipementier chinois Ningbo Joyson Electronic (le concurrent) ainsi que les fonds d’investissement Bain Capital LP et KKR. Les autres candidats à l’apport de cash ne sont pas connus. En tout cas, cette opération se fait avec l’accompagnement de la banque américaine Lazard.
Secret
Ces noms sont les seules informations ayant filtré. Ce tour de table est forcément protégé par le sceau du secret pour mener au mieux les négociations. Les questions sont nombreuses… Quelle est la hauteur de prise de contrôle envisagée ? Pour quels montants ? À quel point les constructeurs et clients seront-ils impliqués dans la décision finale ? Quel est l’impact des coûts de rappel ? Et quel est le passif de Takata ? Bref, quelles sont les perspectives d’avenir de l’équipementier ? Pas de réponse pour l’instant.
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